Le dernier réseau (II) d' André S

Toujours beaucoup de plaisir à te lire André.. ..

jpaul_73 a écrit:Toujours beaucoup de plaisir à te lire André.. ..

Moi aussi J'ADORE les explications d'André.....

cela me fait penser qu'il y a un moment que je ne suis pas allé sur son site...

Un petit "up" sur l'état d'avancement de mon réseau.

Cette fois-ci, je vous parle de la ligne 23 qui serpente à l'étage 0. Peu après la gare de Stahldorf de laquelle se détache cette ligne, une colonne vient barrer la progression de la voie.
D'un point de vue décor, comme il n'est guère esthétique de laisser subsister la colonne litigieuse, j'ai décidé de la camoufler à l'aide d'une petite montagne. Voici ce que j'ai imaginé.


Il existe en fait deux lignes à cet endroit, la L 21 à gauche et la L 23 à droite sans compter une petite route située entre les deux.



Le tunnel de la L 23 est en place et la mixture de papier est en train de sécher. Le travail n'est pas terminé mais le relief se laisse déjà apprécier.
A gauche, l'entrée du tunnel routier n'a pas encore reçu son habit. Il s'agira ici aussi d'un tunnel classique en moellons, mais un tunnel de très petite taille ne laissant passer qu'une seule voiture à la fois comme on en rencontre très souvent sur les routes secondaires, cela étant dû au fait qu'à l'époque de leur construction au XIXe siècle, les chemins vicinaux n'étaient parcourus que par des charettes. J'en profiterai pour poser deux signaux indiquant la priorité de passage (triangle avec 2 flèches verticales, l'une rouge, l'autre noire).



La L 21 en contrebas traverse un pertuis en béton qui fait penser à un paravalanche.



Encore une vue de l'ensemble.


Pour l'instant, je laisse sécher l'ensemble bien qu'au cours de celui-ci, je retravaillerai un peu les rochers en tenant compte du degré de séchage. En effet, la pâte de papier se laisse travailler différemment selon qu'elle est sèche, à moitié sèche ou très pâteuse. Et puis, il faut boucher les crevasses et fissures qui apparaitront inévitablement à cause de la rétraction de la pâte lors du séchage.

Tant qu'à parler tunnels, en voici encore 2 dont je vous livre les photos ci-dessous.
A l'étage + 1, sur la L 22, j'ai terminé 3 tunnels sur les 4 prévus. J'ai publié un petit post là-dessus sur mon blog.





Je retourne à mes moulages.
A bientôt.

Wouahhhhh

Qu'elle bonne idée pour masquer ce poteau..

C'est SUPERBE comme d'habitude....

Je vais aller voir sur ton blog... merci André..

J'en profites pour changer le titre ici (pour l'indexation du moteur de recherches..)

C'est une très belle réalisation André.

Merci André pour ce petit "up".

C'est superbe.

Ben j'en suis sur le Q...
Tu es plein de ressources et d'astuces. Magnifique réalisation.

Vraiment génial!

Ha ben c'est marrant que je retrouve ce réseau sur le forum, je l'ai vu sur le net.
Un merveilleux réseau, je ne peux qu'applaudir

André S a écrit:Un petit "up" sur l'état d'avancement de mon réseau.

Cette fois-ci, je vous parle de la ligne 23 qui serpente à l'étage 0. Peu après la gare de Stahldorf de laquelle se détache cette ligne, une colonne vient barrer la progression de la voie.
D'un point de vue décor, comme il n'est guère esthétique de laisser subsister la colonne litigieuse, j'ai décidé de la camoufler à l'aide d'une petite montagne. Voici ce que j'ai imaginé.


Il existe en fait deux lignes à cet endroit, la L 21 à gauche et la L 23 à droite sans compter une petite route située entre les deux.



Le tunnel de la L 23 est en place et la mixture de papier est en train de sécher. Le travail n'est pas terminé mais le relief se laisse déjà apprécier.
A gauche, l'entrée du tunnel routier n'a pas encore reçu son habit. Il s'agira ici aussi d'un tunnel classique en moellons, mais un tunnel de très petite taille ne laissant passer qu'une seule voiture à la fois comme on en rencontre très souvent sur les routes secondaires, cela étant dû au fait qu'à l'époque de leur construction au XIXe siècle, les chemins vicinaux n'étaient parcourus que par des charettes. J'en profiterai pour poser deux signaux indiquant la priorité de passage (triangle avec 2 flèches verticales, l'une rouge, l'autre noire).



La L 21 en contrebas traverse un pertuis en béton qui fait penser à un paravalanche.



Encore une vue de l'ensemble.


Pour l'instant, je laisse sécher l'ensemble bien qu'au cours de celui-ci, je retravaillerai un peu les rochers en tenant compte du degré de séchage. En effet, la pâte de papier se laisse travailler différemment selon qu'elle est sèche, à moitié sèche ou très pâteuse. Et puis, il faut boucher les crevasses et fissures qui apparaitront inévitablement à cause de la rétraction de la pâte lors du séchage.

Tant qu'à parler tunnels, en voici encore 2 dont je vous livre les photos ci-dessous.
A l'étage + 1, sur la L 22, j'ai terminé 3 tunnels sur les 4 prévus. J'ai publié un petit post là-dessus sur mon blog.





Je retourne à mes moulages.
A bientôt.

C'est superbe, j'adore.  
L'ensemble est très réaliste

Salut à tous,

Après avoir vagabondé dans les nombreux méandres du réseau et surtout m'être occupé à des travaux "techniques" pas toujours très gais mais néanmoins nécessaires, je suis revenu à ce qui me plaît le plus en modélisme : le décor.

Pour ce faire, je suis reparti de la fameuse colonne que j'ai camouflée fin 2012.
Je remets une photo de la colonne litigieuse.


Avant le camouflage.



Après le camouflage. Suite à cela, je suis parti ailleurs sur le réseau.


Voyons maintenant les améliorations du coin survenues entretemps.


1re amélioration : le placement d'un moteur d'aiguillage et camouflage de celui-ci car je n'avais pas envie de le placer sous la table. Jouer les spéléologues sous le réseau ne me plaît plus du tout et je tente d'éviter cela le plus possible. Il s'agit d'un moteur classique à double solénoïde de marque Seep monté sur plaquette en MDF et pourvu d'un connecteur à 6 broches, dont j'ai encore quelques exemplaires en stock. J'utilise maintenant des servomoteurs qui me donnent toute satisfaction.



2e amélioration : modification et finition de l'environnement "tunnel" dont j'ai changé le mur de soutènement latéral.
J'ai aussi peint un arrière-plan boisé car les décors d'arrière-plan à coller ne me satisfaisaient pas.
La végétation reste à peaufiner au raccord 2D-3D plus quelques bricoles à terminer.



3e amélioration : remplacement d'une protubérance rocheuse par un mur de soutènement en moellons de grès et de calcaire.


D'autres améliorations ont été réalisées et d'autres encore sont en cours.
Je vous tiendrai au courant.

Je vais répéter ce que j'ai déjà dit ailleurs   La végétation est très réussie et amène un plus.

C'est un remarquable travail de décoration et j'apprends beaucoup en suivant ce sujet.  

Ahhhh heureux de te lire à nouveau     

j’apprends ÉNORMÉMENT sur le décor en venant ici ...(et sur ton site   )

Merci André, Je me joins à mes amis pour les compliments ...

Mais je suis cela aussi sur ton site ;-), rester trop longtemps sans savoir ce qui se passe sur ton réseau, je peux pas ...

Bravo, super bien réussi.

Sur la troisième photo, je regrettait la couleur ocre de la deuxième. mais les deux suivante m'on fait changées d'avis.

    

Remarquable décor;
superbe
ton site est très instructif
félicitation et merci.   

Bravo pour le résultat.
Vraiment !

Juste une question, (non, deux) : comment commandes-tu les servos-moteurs, et comment sont-ils reliés à la traverse mobile de l'aiguille ?

Houlà encore un bel écrin que je n'avais pas vu   SUPERBE que dire de plus? J'adore tes rochers   ainsi que tout le reste d'ailleurs   

Vos réactions me font bien plaisir. Merci à tous.

Francois s a écrit:Je vais répéter ce que j'ai déjà dit ailleurs   La végétation est très réussie et amène un plus.

Oui, en effet, c'est un plus indéniable et voir rouler ses trains dans un bel environnement est un régal pour les yeux. Arrivé à ce stade, on ne regrette pas la somme de travail fourni pour y arriver.

Christian Collet a écrit:C'est un remarquable travail de décoration et j'apprends beaucoup en suivant ce sujet.  

Merci. J'espère fournir à l'avenir de la matière pour que les lecteurs de ce forum puissent en apprendre davantage car je compte bien me tenir au décor pendant quelque temps. C'est d'ailleurs ce que je préfère dans le modélisme.

Papybricolo a écrit:Ahhhh heureux de te lire à nouveau     
j’apprends ÉNORMÉMENT sur le décor en venant ici ...(et sur ton site   )

Merci de ton intérêt. Encore une fois, je suis content quand je constate avoir permis à des modélistes d'évoluer dans notre hobby, ce qui semble être ton cas.

JPaul_73 a écrit:Merci André, Je me joins à mes amis pour les compliments ...
Mais je suis cela aussi sur ton site ;-), rester trop longtemps sans savoir ce qui se passe sur ton réseau, je peux pas ...

J'espère qu'il ne s'agit pas de ta part d'une addiction néfaste !!!   Je m'en voudrais !

Likiki a écrit:Bravo, super bien réussi.
Sur la troisième photo, je regrettait la couleur ocre de la deuxième. mais les deux suivante m'on fait changées d'avis.
    

Oui, j'avoue avoir utilisé des couleurs bizarres pour peindre le sol. Le but premier était de différencier les zones herbacées des zones rocheuses pour une meilleure appréciation des proportions. J'ai utilisé des restants de peinture latex pour liquider des fonds de pot. Je me suis confectionné entretemps une couleur plus adaptée.
Le principe est d'avoir une couche de fond couleur terre (plutôt argileuse ou limoneuse) lorsque la couverture herbacée éventuellement clairsemée laisse transparaître le sol. Voir transparaître un sol gris ou blanc à travers la végétation est en effet du plus mauvais effet.

Le freiniste a écrit:Remarquable décor;
superbe
ton site est très instructif

Merci. Et j'émets la même remarque qu'auparavant quant au côté instructif. C'est fait pour.

Miriva a écrit:Bravo pour le résultat.
Vraiment ! Juste une question, (non, deux) : comment commandes-tu les servos-moteurs, et comment sont-ils reliés à la traverse mobile de l'aiguille ?

Concernant ce sujet, cela demande une réponse circonstanciée qu'il serait trop long de développer ici. J'inscris cela sur ma liste de sujet à développer et je tâcherai de répondre au plus vite. Je peux déjà dire que je commande mes servomoteurs à l'aide d'un décodeur ad hoc (j'ai choisi la marque ESU) car la commande des servos implique une série d'impulsions émises toutes les 20ms dont le nombre détermine le déplacement de bras de levier. Cela n'a rien à voir avec la commande classique des moteurs tire-pousse du genre Peco ou Seep ou encore des moteurs rotatifs du genre Conrad. Je commande aussi bien par boutons-poussoirs sur TCO classique que via l'ordinateur via Train Controller.
Encore un mot, le moteur que l'on voit sur la photo est un moteur à double solénoïde classique de marque Seep et la tringlerie est simple. Je publierai des photos détaillées.

BB15030 a écrit:Houlà encore un bel écrin que je n'avais pas vu   SUPERBE que dire de plus? J'adore tes rochers   ainsi que tout le reste d'ailleurs  

Merci pour le compliment. Les rochers sont faits de deux façons : façonnés dans la pâte de papier et moulés en plâtre à partir de moules.

André S a écrit:

JPaul_73 a écrit:Merci André, Je me joins à mes amis pour les compliments ...
Mais je suis cela aussi sur ton site ;-), rester trop longtemps sans savoir ce qui se passe sur ton réseau, je peux pas ...

J'espère qu'il ne s'agit pas de ta part d'une addiction néfaste !!!   Je m'en voudrais !

Heuu non !!!! juste une irrésistible envie de VOIR ce que tu fais tellement ça me plait, et surtout pour essayer d'apprendre pour éventuellement tenter d'approcher de refaire ... !!!!

Merci à toi André !

Très bien rendus, les bords de voie   

Juste époustouflé par le travail abattu et sa qualité, moi qui est du mal à trouver du temps pour un micro module!!!!!
chapeau bas

très joli !  

J'en perd mon latin, c'est Hénorme

Petit détail en fin de page 1 il manque des photos    

Merci pour vos appréciations flatteuses.

A Patniste : les photos sont remises en page 1. Il s'agissait d'une mauvaise manipulation sur le site de l'hébergeur Photobucket.

Deux tofs pour le plaisir.


Un loco à vapeur BR 23 au crochet de quelques wagons en route vers la gare de Kugelstadt tandis qu'une BR 290 attend la libération de la voie pour quitter l'entreprise de bouteillerie Gloup en tête de deux plats.


Gros plan sur les machines.

La patine du matériel roulant est très réussie.

De jolis petit trains (Tu as résisté à la tentation des rames interminables   )

Comme beaucoup l'ont déjà dit plus haut, bel agencement de la végétation qui rend un reflet bien réaliste du décor! Très belle réalisation!

Francois s a écrit:La patine du matériel roulant est très réussie.
De jolis petit trains (Tu as résisté à la tentation des rames interminables   )

En patine de matériel roulant, j’utilise beaucoup l'aérographe qui permet des dégradés et le fondu des nuances. Le pinceau n'est pas mal, mais plutôt pour le lavis et le frottis à sec.

Bien que je puisse faire rouler et mettre à quai des rames de 4 m (exceptionnellement), j'aime assez les petites compositions. A l'époque III, elles étaient assez courantes.

Breizh29 a écrit:Comme beaucoup l'ont déjà dit plus haut, bel agencement de la végétation qui rend un reflet bien réaliste du décor! Très belle réalisation!

Merci pour ton appréciation qui me conforte dans mon choix.
Ceci est un premier jet et, comme d'habitude, j'attends un peu pour apprécier à mon aise avant de peaufiner. De plus, mon épouse vient toujours faire régulièrement son petit tour et y va invariablement de son commentaire. Mais comme elle a bon goût, j'attends son verdict avant de continuer !  
J'ai une grande surface à garnir qui m'attend et je me mets illico à mon établi "fabrication verdure". 'Y a du boulot !

Les photos sont super et le décor splendide. Bravo.

Merci pour le retour des photos en p 1 cela eut été dommage de les louper
Le travail effectué sur ton réseau est une mine d'or pour un modeste modéliste comme moi

Bonsoir André   

félicitation, Je vais prendre inspiration de ton réseau.

Merci à Patrick (Patniste) de m'avoir informé de ton fil.

Quel est la peinture bleu du ciel que tu utilises (Marque, ref)  ???

Encore

André S a écrit:Deux tofs pour le plaisir.


Un loco à vapeur BR 23 au crochet de quelques wagons en route vers la gare de Kugelstadt tandis qu'une BR 290 attend la libération de la voie pour quitter l'entreprise de bouteillerie Gloup en tête de deux plats.


Gros plan sur les machines.

un réel plaisir pour les yeux.
Merci  

Gaétan c'est pour moi la question de couleur ?
Si oui, c'est de la gouache, badigeon de blanc et un peu de bleu primaire cyan en estompant du haut vers le bas puis reprise des nuages
Utiliser peu de peinture à chaque passe et bien épuiser le pinceau avant de recharger en peinture bien diluée

Je m'aperçois que je n'avais pas répondu à Gaëtan si toutefois c'est à moi qu'il s'adressait. Mille excuses.
Pour peindre le ciel, je fais comme a dit Patniste sauf que j'utilise de la peinture acrylique.

Bonsoir André   

Merci pour ta réponse et celle de Patrick.

Ca avance bien et c'est super   

Je prend enfin le temps de regarder les réseaux qui se construisent   

Merci André,
De nous laisser admirer tes réalisations et de partager tes techniques
Et surtout de nous faire rêver d'une façon dynamique, ton enthousiasme est contagieux.
  

Salut à tous,

Sur mon grand réseau, vers le mois de février, je me suis résolument attaqué à la finition de la décoration sur une partie des lignes 21 et 23 aux environs de la gare de Stahldorf, soit environ une dizaine de mètres en ce compris la gare. Je vous en ai déjà donné un aperçu et je poursuis méthodiquement les travaux en direction de ladite gare.

J'espère donner quelques idées aux modélistes en mal d'inspiration afin de les aider à réaliser eux aussi quelques belles petites scénettes.


Petit rappel :
Au départ de la grande gare de Kugelstadt à double voie se détache une ligne à voie unique à vocation sidérurgique, la ligne 21. Peu après son départ de la grande gare, elle parcourt d'abord environ 15 mètres souterrains puis quelque 14-15 mètres visibles y compris la gare intermédiaire de Stahldorf. C'est cette dernière partie qui fait l'objet de mes attentions. Au total, cette L 21 parcourt environ 50 mètres linéaires pour rejoindre en finale la gare terminale Coksdorf. Trafic lourd de charbon, minerai, coke et fonte en perspective.
Pour l'anecdote, cette gare de Stahdorf donne naissance à une autre ligne, la L 23, qui s'en va rejoindre au terme d'un long parcours l'étage + 1. Mais cela est une autre histoire.


Les deux dernières photos que j'ai publiées montraient l'arrière d'un entreprise raccordée au rail. Il s'agit de la bouteillerie Gloup dont les bouteilles de 33 cl serviront de réceptacle à la bière brassée dans la future brasserie sise à Coksdorf, la Saint-Andreas (à moins que ce ne soit la Bière du Pendu). En voici une autre photo.
On remarque la Ligne 23 qui contourne l'entreprise permettant à celle-ci de se raccorder au rail par l'arrière.


Comme pour toutes les scénettes que je vous présente, la décoration n'est pas terminée et vous l'aurez sans doute remarqué. J'ai l'habitude de créer les bâtiments et ouvrages d'art pour les mettre en place en fonction des idées qui vont et viennent sans cesse dans ma tête et juger de la cohérence du résultat. Puis je continue plus loin. Je reviens par la suite pour peaufiner petit à petit.





Les bâtiments de la bouteillerie Gloup proviennent de kits du commerce (Vollmer, Kibri, Heljan, Pola, …) plus ou moins modifiés selon la technique du charcutage ou kitbashing si vous préférez (kitbashing : néologisme développé aux États Unis et répandu en France et Belgique au milieu des années 70). Accompagnée de quelques véhicules utilitaires, la traction avant Citroën du patron trône devant son logement.




Afin de donner un écrin convenable au bâtiment administratif et logement du patron et compte tenu du relief en pente, j'ai créé quelques murs de soutènement en plâtre. J'évite personnellement les reliefs plats autant que faire se peut et préfère ceux que l'on peut admirer dans nos belles Ardennes ou dans l’Eiffel ou encore au Luxembourg, un environnement que je visite fréquemment à moto.
La route vicinale qui permet de se rendre à la bouteillerie passe sous le viaduc, puis grimpe en faisant un demi-tour pour rejoindre finalement la Nationale 40 qui emprunte l'ouvrage d'art.



Un wagon tombereau chargé de charbon attend d'être déchargé de sa cargaison laquelle sera enfournée dans la chaudière de la chaufferie. Vous imaginez aisément qu'il me reste du boulot pour peaufiner la scène : dalles de béton sur la voie, parc à charbon, peintures à terminer, ...



De l'autre côté du viaduc prendra place la fonderie Dupilon. Comme sa plate-forme a été creusée à coups d'explosifs et de coups de pelle dans la roche à l'arrière-plan, elle se retrouvera forcément adossée à une paroi rocheuse. A deux pas de là, une petite rivière lui permettra de s'abreuver à volonté.

La suite est déjà prête mais je vous laisse déjà apprécier les photos d'aujourd'hui.
A très bientôt,
André

Bravo André, c'est, comment dire ?


Magnifique.


  

J'aime beaucoup cette réflexion sur le contexte du réseau et sur sa cohérence. Non seulement c'est magnifiquement réalisé mais en plus c'est plausible.  

Ahhh c'est un grand plaisir de lire les messages d'André..

du grand art.

Je suis admiratif devant l'esprit créatif d'André.

  

Un rêve éveillé, une belle cohésion entre les bâtiments le relief et l'époque
C'est tout simplement SUBLIME
        

Merci pour toutes ces photos et explications, du beau, comme d'habitude.

Chaque lieu, outre le décor léché, possède une histoire qu'André nous restitue.
Ce qui donne une âme à son réseau.
Vraiment du grand Art   

 ANDRE

Je vais reprendre l'idée de base de ce que tu fais, avec ton accord  

Quel régal, merci André!!!

J'adore toutes ces ambiances, différentes mais totalement raccord   

Merci pour vos appréciations encourageantes.

A Gaëtan : Tu reprends toutes les idées que tu veux bien sûr. Il n'y a aucune limite. Si je livre des idées, astuces et trucs, c'est pour qu'en profite qui le veut.

Voici la suite des travaux en cours.

Je reviens sur la fonderie Dupilon que la dernière photo montre. Ca faisait un bon bout de temps que je me disais que son emplacement n'était pas à 100 % idéal. En fait, les bâtiments étaient trop proches du panneau de fond. Et alors, comme cela arrive souvent chez moi, voilà que l'inspiration me visite subitement et me susurre de les rapprocher des voies et de déplacer la route vers l'arrière.
Aussitôt l'idée captée, je passe aux actes et voilà le résultat.



L'ensemble est composé de deux bâtiments que j'ai imbriqués l'un dans l'autre. Ils sont issus de mon "trésor de guerre". Je les ai réalisés il y a bien longtemps par la méthode du "kitbashing" mentionnée plus haut. Ils seront évidemment rafraîchis et complétés.


Petite parenthèse :
Comme je suis un "conservateur", parfois au grand dam de mon épouse plutôt adepte du nettoyage par le vide, j'ai conservé à peu près toutes les maquettes réalisées au cours de ma "longue" vie de modéliste, même les ratées. J'ai bien fait car je dispose maintenant d'un précieux fond de commerce bien étoffé dans lequel je ne me prive pas de puiser. Bien sûr, compte tenu du nouveau contexte dans lequel ces reliques prennent place, je les rafraîchis en les améliorant un peu/beaucoup selon le cas.
Il arrive parfois que des vieilles maquettes accusant leur âge montrent une gravure des briques non à l'échelle. Je donne ici le conseil d'éviter de les poser à côté d'un modèle réduit de bâtiment respectant mieux l'échelle de réduction. Il faut en effet éviter la comparaison.
Quant aux modèles dont l'échelle se rapproche plus du 1/100 que du 1/87, je les place le plus loin possible du bord du réseau donnant ainsi l'illusion de l'éloignement.





Cette disposition "aère" mieux les bâtiments de la fonderie et confère à la route un caractère champêtre plus sinueux, ce qui augmente son charme.
Sur ma lancée et toujours sur les conseils de ma muse, je compte surélever un peu la fonderie et davantage la route passant à l'arrière, ce qui cadre logiquement avec la notion de petite vallée dont les flancs remontaient à l'origine. Cela renforcera encore un peu plus le caractère tourmenté de la voie vicinale déroulant son tapis goudronné "par monts et par vaux" sur fond de végétation arborée et de rochers.

Venons-en maintenant au petit viaduc dont on aperçoit un bout sur les photos. A la conception du réseau,  j'ai prévu une petite vallée en cet endroit. Or, qui dit vallée, dit pont et route supérieure. L'une ou l'autre photo précédente en montre une partie.
Il est également aisé d'imaginer une petite rivière dont, au fil du temps, on a dévié le cours à cause de divers terrassements effectués pour l'aménagement de la plate-forme du chemin de fer ainsi que celles destinées à l'érection d'autres constructions.
Nous allons voir tout cela en détail.



Voici une autre vue du viaduc enjambant non seulement les voies mais aussi un cours d'eau canalisé pour laisser la place à la plate-forme du chemin de fer.
Ce viaduc est aussi une relique sauvée de la destruction. Comme il se révélait être au gabarit idéal pour les deux voies passant par-dessous, je l'ai adopté. Je lui ai apporté quelques modifications notamment l'adjonction d'un aqueduc souterrain et d'un troisième passage inférieur. La rivière La Gueule (die Göhl) – c'est son nom – est bordée par des murs de soutènement que je réalise en plâtre.
Une précision, pour réaliser l'eau, je compte utiliser de la résine. Mais alors, attention aux fissures ou trous dans le lit de la rivière. La résine, ça s'infiltre dans la moindre anfractuosité  et vous la retrouvez par terre ou, pire, sur une voie souterraine ! J'ai donc tapissé le lit au moyen de bande isolante étanche recouverte ensuite d'un enduit coloré (c'est ce que vous voyez et si ça brille, c'est dû au fait que la peinture n'est pas encore sèche).



La Gueule, autrefois tributaire de méandres sauvages, a également été canalisée sous les voies et obligée de passer par un aqueduc souterrain. Vu la faible hauteur des voies, les entrées et sortie de l'aqueduc comportent deux arches afin d'assurer le débit. La sortie est dominée par le poste d'aiguillage n° 1 de Stahldorf coincé opportunément entre les voies et La Gueule.



L'entrée de l'aqueduc (l'eau s'écoule de l'arrière vers l'avant) prendra place après l'aiguillage. Viendra ensuite peu après un ponceau pour la voie de l'entreprise raccordée. Puis, après un autre parcours assez court à l'air libre, la rivière passera sous la route à l'arrière-plan pour enfin tourner à droite, longer la future falaise rocheuse pour finalement se perdre derrière un rideau d'arbres.



Vue du passage inférieur sous la RN 40 qui se perd deux fois, la première à l'avant-plan dans le vide et la seconde à l'arrière-plan en s'échappant dans le décor. Ce sera encore mieux avec de la végétation ! Les travaux "pâte de papier" vont bon train et le modelage du relief nécessite une quantité appréciable de pâte de papier.



Ce sera tout pour aujourd'hui et à bientôt.

Quel beau travail, j'en bave sur mon clavier.