Le dernier réseau (II) d' André S

Je trouve l'intégration très réussie et judicieuse, bref toujours dans la même lignée   

Ben... un grand merci pour le "c'est tout...", parce que c'est déjà beaucoup.
Merci de tous tes conseils et astuces. C'est très réussi et content de te voir de retour.

comme mes p'tits copains j'adore...
Dès mon retour de Bretagne je vais me precipiter sur mon PC pour voir en grand ces photos....
Je crois que certaines vont m'inspirer ...

Non contant d'être bon illustrateur tu es un bon conteur
Quel beau roman tu nous écrit là
  

C'est super beau et très réel. On a vraiment l'impression que c'est vrai. Bravo.

Papybricolo a écrit:comme mes p'tits copains j'adore...
Dès mon retour de Bretagne je vais me precipiter sur mon PC pour voir en grand ces photos....
Je crois que certaines vont m'inspirer ...

Elles en inspireront d'autres ....

Merci André

Bonjour à tous, encore quelques "news" comme on dit.


Malgré la température estivale qui m'incite plutôt à sortir de mon habitation pour profiter de la belle nature qui nous entoure, je m'efforce de réserver un peu de mon temps à l'avancement de mon réseau. Vu l'ampleur de celui-ci, j'ai intérêt à procéder ainsi.
Voici donc quelques photos qui, je l'espère, auront la faveur de votre intérêt.

Je me suis occupé entre autres de la route qui passe sous le viaduc et que j'ai classée dans la catégorie des routes nationales vu l'importance de cette voie de communication sur mon réseau comme vous le découvrirez plus tard. C'est ainsi qu'elle porte le nom pompeux de Nationale 10.



Le passage à niveau, qui est gardé comme en témoigne la maisonnette du garde-barrière, comporte une traversée à niveau des voies réalisée à l'aide de longues traverses utilisées généralement pour les branchements. Des barrières viendront compléter ultérieurement cette scène ferroviaire que l'on pouvait encore voir assez couramment il y a quelques courtes décennies. Dans la foulée, j'ai terminé le revêtement de la route en utilisant la technique habituelle à l'échelle 1/1 du "schlammage", c'est-à-dire avec des vrais cailloux  au 1/87 dont je renonce à vous donner le calibre vu sa petitesse, la colle à bois remplaçant ici le goudron. Avec une patine adéquate, ce sera parfait !
On voit que la route, une fois le PN franchi et au terme d'une petite grimpette, passe sur un petit pont pour ensuite se faufiler sous le passage inférieur non sans s'étrangler quelque peu. Du temps des chariots et diligences passant au compte-goutte, les voiries rurales étaient plutôt étroites et les administrations de chemins de fer, obligées de construire à leurs frais les multiples ouvrages d'art et passages à niveau vu la préexistence des routes et des cours d'eau, n'en faisaient évidemment pas de trop. Du reste, pouvait-on à cette époque envisager l'essor du transport automobile tel qu'on le connaît ? C'était tout simplement impensable !
Ce sera donc l'occasion d'implanter les signaux B5 et B6 de part et d'autre du passage rétréci et aussi une limitation de vitesse. Et puis voilà, les automobilistes toujours pressés devront lever le pied !


Mais, au fait, pourquoi un pont juste avant le viaduc ?
Eh bien, pour passer au-dessus de la rivière La Gueule (die Göhl) dont je vous ai déjà parlé. Nous allons voir ça juste après avoir jeté un dernier coup d'œil sur la N 10 fraîchement "schlammée".



Cette autre vue de la route baptisée Nationale 10 nous montre qu'au voisinage du PN, l'espace est compté car les routes et les voies ferrées se poussent des coudes. Les comptes d'apothicaires furent certainement nombreux et ardus à l'époque de la création des chemins de fer entre les administrations des Ponts et Chaussées et la société ferroviaire pour arriver à un partage équitable de l'espace disponible.



Tant qu'à se trouver de ce côté-ci du viaduc, profitons-en pour jeter encore une fois un regard sur cet ouvrage d'art permettant à la Route Nationale 40 d'enjamber les voies ferrées. Ici aussi, la place est comptée et même la maisonnette du garde-barrière coincée entre les 2 Nationales, la voie ferrée et La Gueule n'échappe pas à cette contrainte.



Revenons au petit pont. Celui-ci comporte 1 arche et 2 demi-arches afin d'étaler la section du cours d'eau en cet endroit en réduisant ainsi la force du courant sans réduire le débit. La rivière La Gueule fait en effet un coude brusque et en cas de montée des eaux, il était préférable de calmer ce petit cours d'eau prenant parfois les allures d'un petit torrent en cas de grosse averse.




Un petit coup d'œil par-dessus un des parapets du pont montre la sortie de l'aqueduc permettant à La Gueule de passer sous la N 40 juste avant de former un coude pour se glisser sous le pont routier.
A défaut d'espace pour cultiver ses légumes, le garde-barrière aura tout le loisir de s'installer confortablement derrière la maisonnette pour pêcher par-dessus le muret surplombant la rivière quelque gardon, goujon, ablette ou autre cyprinidé peuplant ce cours d'eau champêtre. On a les plaisirs qu'on se donne !

Encore quelques couvre-murs et finitions diverses et je pourrai enfin clore les travaux relatifs à cette série compliquée d'ouvrages d'art imbriqués.
Passons maintenant de l'autre côté de cet ensemble de maçonneries diverses. Qu'allons-nous y découvrir ?




Outre la fonderie Dupilon sise sur le versant nord de la vallée traversée par La Gueule, deux entreprises ayant sollicité une autorisation de raccordement aux voies de la gare de Stahldorf se sont installées sur les hauteurs du versant sud. Il s'agit pour l'heure d'une fabrique de transformateurs électriques et d'une fabrique d'engrais.
La voie menant aux deux raccordés se détache de la voie 1 et entame aussitôt une petite grimpette pour accéder au plateau que l'on a élargi au maximum grâce à un haut mur de soutènement dominant le cours d'eau.




A gauche, une fois franchi le passage sous la N 40, la N 10 donne naissance à une antenne faisant office de jonction entre les deux Nationales.
Les opérations de nivelage des routes au moyen d'enduit sont entreprises sans désemparer car j'ai hâte de terminer ce nœud routier. Encore une ou deux passes d'enduit et les spécialistes en schlammage pourront opérer.




Comme je l'ai déjà fait remarquer, j'assemble sommairement les bâtiments qui sont le plus souvent "charcutés" pour juger de leur encombrement et ainsi définir leur environnement immédiat. Une fois la scène adoptée, je reviens forcément aux finitions, comme ici sur cette excroissance de l'usine qui abritera un quai de chargement pour camions et wagons.
La route a de la peine à se faufiler entre les deux entreprises et il n'y aura guère de place pour y garer son véhicule une fois les clôtures mises en place.




Suite au prochain feuilleton ce qui me laissera du temps pour les très nombreuses finitions qui m'attendent.

Encore un bel épisode de ce feuilleton
Tu es un conteur né
   

Bonjour André,

Une fois de plus, tes images sont un vrai régal!
Intéressant la technique du "schlammage". Tu l'as déjà expliquée quelque part?

Guy

Patniste a écrit:Encore un bel épisode de ce feuilleton
Tu es un conteur né
   

Sympathique, merci.

André, tu me fais rêver tellement c'est beau.
Quel bel enchevêtrement de ponts, routes et rails qui se croisent et la Gueule qui joue à cache-cache avec ces ouvrages, un régal pour les yeux.
Je m'arme de patience pour déguster la suite.

Guytoonet a écrit:Bonjour André,

Une fois de plus, tes images sont un vrai régal!
Intéressant la technique du "schlammage". Tu l'as déjà expliquée quelque part?

Guy

Non, Guy, je ne l'ai expliqué nulle part. On peut aussi faire cela avec du fin sable aussi pourvu qu'on ait établi auparavant une assiette correcte à l'aide d'enduit. Je suis tombé un jour sur des pots de gravier calibré très fin et je trouve que ça donne bien. Faudra que j'en retrouve.

Bonsoir, très belles réalisations, bravo...

Très "ENRICHISSANT" et agréable à l’œil (comme d'habitude    ) ..

Juste une petite question : A quoi vont servir les 2 plaquettes de bois que l'on voit sur la 1ère photo ?

Support pour signaux.....?
  

TOMY a écrit:Support pour signaux.....?
  

MERCI Thomas

Papybricolo a écrit:Très "ENRICHISSANT" et agréable à l’œil (comme d'habitude    ) ..

Juste une petite question : A quoi vont servir les 2 plaquettes de bois que l'on voit sur la 1ère photo ?

Thomas a bien répondu. Mais c'est aussi pour les moteurs d'aiguillage.

En fait, j'ai développé un système de motorisation (essentiellement avec des servomoteurs) sous table mais amovibles par le dessus de celle-ci. Tout simplement parce qu'il n'est pas toujours aisé d'aller fixer un moteur sous table et de régler sa course. En outre, pour régler celle d'un servomoteur, il faut avoir l'œil sur les lames de l'aiguillage ou sur les palettes des signaux mécaniques tandis qu'on procède à la manipulation du décodeur pour servos en mode programmation. C'est nettement plus facile évidemment que d'aller jouer les contorsionnistes sous le réseau en se cognant le crâne à tous les coups.
Je suis paresseux de nature et, un jour, un prof a consigné dans mon journal de classe "Met son intelligence au service de sa paresse". Eh bien, il avait raison, ce prof. Je m'efforce d'être inventif pour me simplifier la vie !

Je n'utilise pas ce système partout pour les aiguillages car j'ai pas mal de moteurs classiques (Peco, Seep, Conrad). Quant aux signaux mécaniques, c'est servomoteurs partout car le réglage des palettes est primordial.




Signaux mécaniques à deux positions avec et sans signal de manœuvre, fixés temporairement sur deux blocs de bois pour la mise au point ; commande par servomoteurs et avec connecteurs D-sub à 9 pôles.



Deux supports de servomoteurs d'aiguillages avec 2 microswitches (1re génération) pour l'alimentation de la pointe de cœur et la rétrosignalisation (facultatif). Avec connecteurs permettant un enlèvement et une remise rapides. J'ai amélioré le bidule par la suite.



Lorsque la commande d'aiguillage est en place , je la camoufle au moyen d'un rectangle de liège et d'un bout de bande collante pour peintre. Un peu de caillou, de ballast ou de verdure rend le montage invisible.
Bien sûr, en cas de problème, il me faudra gratter un peu pour faire réapparaître le support en mdf mais la réparation sera faite à l'aise à l'établi et la remise en place tout aussi aisée.

  Voilà des solutions qui intéressent le paresseux que je suis, à ne pas confondre avec fainéant, je cherche actuellement comment asservir ces servos hélas je n'ai pas trouvé la réponse sur ton blog.

Pourras-tu nous apprendre la procédure, quand tu auras un peu de temps à nous consacrer, je suis certain que cela fera plaisir à plus d'un sur ce forum

OK, pas de problème. je vais tâcher de publier quelque chose à ce sujet.

Je peux déjà dire que pour commander un servomoteur, il faut disposer d'un décodeur adéquat car un servomoteur nécessite un courant pulsé assez spécial que seul un décodeur pour servo peut délivrer.

Ah oui André,

je commence à appréhender, en gros, le fonctionnement, je suis certain d'une explication claire venant de toi, ceci dit sans vouloir frotter la manche, je le pense.

entre Liégeois vous devriez organiser une rencontre   
moi je ne suis Liégeois que de 1660 à 1859       

Merci pour la réponse André il se trouve que j'ai 3 aiguillages mal placés et je me demande si pour des maintenances ultérieures je n'adoptes ce système ?

ou avec mes moteurs Peco les décalés (mais je n'ai pas beaucoup de place !

Jacques m'a donné des plans pour décaler les Peco avec une corde à piano (il faut que je planche aussi dessus).

Gus54 a écrit:Ah oui André,

je commence à appréhender, en gros, le fonctionnement, je suis certain d'une explication claire venant de toi, ceci dit sans vouloir frotter la manche, je le pense.

En attendant mieux, voici une explication succincte :
Le moteur du servomoteur est mû par des impulsions qui se succèdent toutes les 20 ms et c'est le nombre d'impulsions qui détermine la position des butées. Donc, pas question d'alimenter un servo avec du courant ordinaire, qu'il soit continu ou alternatif.
Seul un décodeur adéquat peut délivrer ces impulsions. Parmi divers fabricants, ESU et Ühlenbrock proposent un décodeur pour servomoteurs. Ces deux firmes offrent aussi des relais pour alimenter la pointe de cœur mais ça fait grimper le coût total.
Un servomoteur dispose de 3 réglages qu'on effectue en mode programmation soit par petits BP intégrés dans le décodeur soit par CV comme pour les décodeurs de locomotives ou d'accessoires :
- la course d'une butée à l'autre, sur un angle maximum de 60 °, peut être réduite à volonté ;
- les deux butées droite et gauche peuvent être positionnées où l'on veut ;
- la vitesse de rotation du moteur (et donc de la translation des lames d'aiguillage ou des palettes de signaux) peut être réglée à volonté.


Il s'agit ici du SwitchPilot Servo de la firme ESU qui peut commander 4 servomoteurs. Je le trouve idéal car il répond à mon cahier des charges qui implique de pouvoir commander mes aiguillages ou signaux au moyen de boutons-poussoirs sur TCO en plus du mode de commande par CV.
Quant à l'alimentation de la pointe de cœur des aiguillages, je me sers d'un microswitch pas cher du tout qui fait très bien ce travail comme on le voit sur la plaquette supportant le servo.
Le raccordement nécessite 3 fils pour le servo (c'est le câble qui est raccordé au décodeur) et 3 pour la pointe de cœur (c'est le bornier que j'ai installé derrière le microswitch. Il y a évidemment aussi le raccordement au courant digital circulant dans la voie et celui à un transfo délivrant 16-18 v alternatif (c'est le bornier quadruple). A côté de celui-ci, on voit 3 petits BP et 5 LED pour la programmation.
La photo montre en outre que je commande le servomoteur au moyen d'une commande baladeuse LH100 de la firme Lenz en appelant l'adresse du décodeur, ce qui veut dire aussi qu'un logiciel de pilotage de train peut le faire également, par exemple Train Controller.

Papybricolo a écrit:entre Liégeois vous devriez organiser une rencontre   
moi je ne suis Liégeois que de 1660 à 1859       

Merci pour la réponse André il se trouve que j'ai 3 aiguillages mal placés et je me demande si pour des maintenances ultérieures je n'adoptes ce système ?

ou avec mes moteurs Peco les décalés (mais je n'ai pas beaucoup de place !

Jacques m'a donné des plans pour décaler les Peco avec une corde à piano (il faut que je planche aussi dessus).

Je crois que le système de Jacques est préférable. Je l'ai personnellement appliqué à mon réseau.


Cette zone d'aiguillages est située au-dessus de plusieurs voies souterraines d'où l'impossibilité d'accéder à son aise aux moteurs sous table. Je les donc tous ramené à l'arrière de la zone où ils seront camouflés par une falaise rocheuse et aisément accessible par l'arrière du décor où existe un "trou d'homme".



Après avoir traversé l'assiette de voie, les commandes d'aiguillage sont reprises chacune par une tringle en laiton coulissant partiellement dans des buselures en laiton, laquelle se dirige vers le moteur d'aiguillage correspondant.



Des moteurs classiques Peco montés sur CI et dont la barrette de commande est démultipliée reprennnent à leur tour la tringle respective.

Merci André

merci André

J'ai profité de mon séjour cette semaine en Belgique à Liège pour rendre visite à André. Ce fût un pur moment de convivialité et de partage. Nous sommes allés voir André en famille, et au delà du modéliste dont la réputation n'est plus à faire, André et son épouse sont des hôtes extraordinaires de gentillesse, d'une hospitalité telle qu'on la connait en Belgique; géniale.

Nous en sommes évidement vite venus à parler petit train, et tout de suite les questions ont fusé. J'ai ouvert grand les yeux, et les oreilles, et j'ai écouté avec grande attention maître André qui est d'une sympathie extraordinaire ... J'ai découvert en vrai grandeur et avec les explications les, détails des réalisations décrites sur le blog. Et le fait de voir cela de prêt fut un émerveillement. André met au point une quantité impressionnante d'innovations, de combines, de trucs toujours décrits avec modestie et simplicité, André est toujours en ébullition et cogite en permanence pour mettre au point les éléments de commandes de son réseau. J'ai passé 3 heures de pur bonheur, 3 heures rares et précieuses. Je l'ai déjà fait, mais je remercie André pour ce moment dont je rêvais depuis un moment déjà.

J'ai fait beaucoup de photos du réseau, mais les travaux de André sont largement décrits sur son blog, aussi je ne ferais pas redondance. Je ne mettrais ici que les photos illustrant le moment d'amitié et de passion que nous avons partagé et terminé autour d'une bonne bière Belge.

Merci Jean-Paul...

Quelle chance tu as eue de rencontrer André si un jour ? je suis par là

Papybricolo a écrit:Merci Jean-Paul...

Quelle chance tu as eue de rencontrer André si un jour ? je suis par là

Oui et le réseau de André est magnifique de réalisme d'exploitation dans sa conception, avec des vrais scénarios de jeu. André a démonté et refait à plusieurs reprise, et encore aujourd'hui il reste des morceaux à démonter et d'autre à compléter. Mais ce que j'ai aimé c'est que le réseau est en construction et qu'on peut y voir toutes Les excellentes recettes. C'est une phase qu'il est rare de voir sur un très grand réseau. C'est très enrichissant, un vrai réseau d'apprentissage ... .

ET je ne résiste pas finalement à vous montrer quelques photos que j'espère différentes de celles que nous montre André ( Merci à ma fille qui a fait ces belles photos pendant que je discutais avec André)  :

Le pont tournant de la gare de Cocksdorf


Le grill de la gare de Cocksdorf


Du coté de Stahldorf




Schéma electrique




Du coté de l'atelier de André

je découvre ce réseau
c'est magnifique; la patine est très belle

Il faut aller voir sur le blog de André ...

Toujours aussi beau et interressant.
Merçi

André vient de faire une série de mises à jour du site (que je vous conseille d'aller visiter )

http://astrain.skynetblogs.be/archive/2016/03/25/03-2016-quelques-photos-8586761.html

http://astrain.skynetblogs.be/archive/2016/04/03/04-2016-mise-a-jour-suite-8590618.html

http://astrain.skynetblogs.be/archive/2016/04/13/13-04-2016-le-grand-carrefour-de-voies-ferrees-8594189.html

Le freiniste a écrit:Toujours aussi beau et interressant.
Merçi

Après avoir été avec les liens proposés par J-C, je plussois.

Ouaouhh que de boulot, bon courage pour la suite

Il y a de quoi plussoyer quand on voit le réseau

Merci pour la remonté de ce fil Jean Claude je ne le connaissais pas ! Et bien je suis impressionné, c'est pas peu dire. Cette oeuvre est magnifique ! Je sens que je vais etre occupé pour un moment à la lecture de son blog, je vais encore etre en retard pour mes travaux personnels

Patniste a écrit:Il y a de quoi plussoyer quand on voit le réseau

Je plussoies en plus

Bonjour à toutes et tous.

Malgré le relatif silence sur mon blog et ailleurs, notamment sur ce forum, l'avancement de mon réseau ferroviaire a quand même un peu progressé. Voici donc quelques nouvelles fraîches.
Ces derniers temps, j'ai mis un accent particulier sur une partie bien définie du réseau, située près du dépôt de locomotives de Kugelstadt, que j'ai sensiblement transformée.
Pour comprendre cette transformation, je vous propose de remonter le temps.



Il y a quelques années, voilà comment se présentait dans la salle 2 le couloir n° 3 donnant accès à la grande gare et son futur dépôt. Vous remarquez le diviseur scénique (panneau de fond peint en bleu) cachant la vue à ce qui se passe de l'autre côté de celui-ci.
Du fait de la conception "point à point" des circulations (fort en vogue de l'autre côté de l'Atlantique), la présence de ce diviseur était pourtant tout à fait justifiée.
Il n'y a pas longtemps, j'ai décidé de supprimer une partie de ce panneau de fond qui restreignait ma vision panoramique en la confinant à cette espèce de goulot que l'on voit sur la photo.



La vue est maintenant dégagée et cela m'a tout de suite plu. On aperçoit maintenant la salle 1 et sa gare de Coksdorf de l'autre côté du mur. Après avoir établi un nouveau plan des voies de cette partie du réseau, j'ai immédiatement procédé à la transformation. A première vue, les voies courant des deux côtés du panneau de fond désormais défunt semblent s'entremêler quelque peu mais un ensemble d'ouvrages d'art confère au site une vision cohérente des voies ferrées. C'est du moins mon avis personnel.
J'ai dû prévoir 5 ponts et viaducs au total dont 4 ferroviaires et 1 routier. J'ai donc appelé cet endroit "Cinq-Ponts" à l'instar d'un patelin belge portant le nom de Trois-Ponts.



Cette carte postale montre 2 des 3 ponts de ce patelin belge qui enjambent trois cours d'eau différents. Chacun de ces 2 ouvrages d'art supporte une voie ferrée, les deux voies se rejoignant en gare de Trois-Ponts qui hébergeait à cet effet un petit dépôt de locomotives.



Nous sommes maintenant de l'autre côté du défunt diviseur scénique, dans le couloir n° 2 d'où nous pouvons jouir d'une vue sur la grande gare flanquée de son dépôt. Cette photo donne un bon aperçu des 4 ponts ferroviaires enjambant la rivière dénommée "La Gueule" (non terminée). Le grand viaduc en maçonnerie est prolongé par un long mur de soutènement permettant à la voie de retrouver un sol ferme. La voie en contrebas est la ligne industrielle n° 40 qui s'en va rejoindre un port fluvial.
Il reste encore pas mal de travail à faire afin de peaufiner l'ensemble mais ça viendra.



La voie de la ligne 21 passe sur un pont métallique droit et simultanément sous le viaduc métallique à arc supportant la voie de la ligne 23. Les deux ouvrages d'art permettent de franchir la vallée le long de laquelle court 'La Gueule". Cette rivière que j'ai créée sur mon réseau est bien commode pour justifier un relief accidenté nécessitant de nombreux ouvrages. J'avoue que j'ai une prédilection pour ce genre de paysage qui me rappelle les belles Ardennes belges que j'ai sillonnées un nombre incalculable de fois à moto.



A partir d'ici, le diviseur scénique reprend ses droits. Pour camoufler les deux panneaux de fond parallèles, j'ai confectionné un massif rocheux dans lequel s'enfoncent deux tunnels qui en profitent pour se séparer et rejoindre chacun leur destination de part et d'autre de la double paroi. L'illusion ainsi créée est tout à fait satisfaisante.
Le côté droit de ce massif n'est pas terminé et je compte m'adonner bientôt à sa finition.



Voici l'autre côté qui requerra bientôt toute mon attention. La route qui émerge du massif rocheux doit se prolonger en contournant le dépôt de locomotives. Pour ce faire, elle passera à la fois sur la voie en contrebas et sur la rivière grâce au cinquième pont que j'ai mentionné. Ce pont n'est pas encore construit et ce sera très probablement un ouvrage en béton.



Cette photo montre la partie du réseau précédant le massif montagneux. Outre la végétation améliorée, j'y ai apporté une autre modification, en l'occurrence une nouvelle entrée de tunnel réalisé à l'aide d'un moulage en plâtre. La route est maintenant fonctionnelle car les véhicules routiers du système Faller Car System peuvent y circuler.
On n'arrête jamais de peaufiner un décor. Je vois ici un tas de lacunes auxquelles je m'attaquerai bien un jour !


La végétation sur cette partie de réseau n'étant pas assez fournie à mon goût, j'ai procédé à la fabrication d'arbres et arbustes destinés à son embellissement.
Ce sera l'objet d'une suite que je donnerai à cette publication.

Fort joliment fait et très bien expliqué. J'aime beaucoup!

J'aime bien l'atmosphère qui ce dégage de ce réseau

belle avancée ! stp peux tu faire une photo de desserte roulante

Bonne journée

Je ne peux pas visualiser correctement les images avec mon Smartphone mais au vu de cette littérature je sens qu'a mon retour de l'île de beauté je vais passer un bon moment.

C'est vrai que André a une façon de raconter les étapes de son travail qui fait rêver et ses photos sont si belle !!!!!!!!

Une réelle ambiance se dégage de ce réseau !  C'est SUPER !    

excuses moi mais pour ta desserte roulante de chantier on dirait un chariot de coiffeuse ?

Moncoutant a écrit:excuses moi mais pour ta desserte roulante de chantier on dirait un chariot de coiffeuse ?

Bien vu, Laurent, il s'agit en effet d'une servante de coiffeur que l'on m'a donnée. Elle me  vient bien à point vu la taille du réseau. J'en ai bricolé d'autres toute simples sans tiroirs mais sur roulettes. Tout cela est bien pratique.

Encore de superbes modifications sur ce réseau ,déjà superbe ,comme quoi ,il ne faut pas avoir peur de retravailler son réseau et

Marcel

merci !

Belle atmosphère, Superbe!