réflexion sur les tringleries des appareils de voie

Bonjour à tous.
Réflexion sur la tringlerie, que je souhaite réaliser, bien plus tard.
Et comme me l’a confirmé certains forums : il faut le prévoir d’avance, avant la pose des voies.

Alors voici la mise en place papier.
J’ai du mal à trouver des explications pour la mise en œuvre, et j’ai besoin de votre aide...
Question principale : les tringles peuvent-elles être courbes ?

Et des photos.






Merci à tous et à bientôt

Je suppose que c'est pour le décor, elles ne seront pas fonctionnelles ?

les tringleries en principe vont de la commande à un appareil de voie (comme par exemple les commandes d'aiguilles), mais dans le cas d'un poste d'aiguillage il peut y avoir un grand nombre sur le même tracé.

Renaud Yver à fait une vidéo sur ce sujet



Sur son réseau on doit apercevoir les cheminements des tringleries

par exemple sur cette vidéo



et peut-être aussi sur celle-là (à 5mn45,



sinon voici un résumé trouvé il y a pas mal de temps sur le net

-La composition de la tringlerie de renvoi d'un appareil de voie est en générale toujours la même. Elle varie seulement suivant la tangente de l'appareil de voie concerné.
-Les tringles de manœuvre permettent d'assurer la transmission du mouvement du moteur (MJ80) ou de la boîte de manœuvre aux aiguilles.
-Dans les cas d'appareil à petite tangente, ce qui signifie d'une grande longueur, (0.11L,0.085,0.005 ..), des tringles complémentaires s'additionnent à la composition standard.
-Le renvoi sert à démultiplier la translation émise par le moteur pour faire bouger le talon d'aiguillage.

Voici des images du réseau de VAPEUR 54 où l'on voit des tringleries en courbes

-Le renvoi sert à démultiplier la translation émise par le moteur pour faire bouger le talon d'aiguillage.  

 Jean Claude , tu est sur que c'est le talon qui doit bouger o plus tôt les pointes d'aiguillage ? 
J'ai un doute 

Patniste a écrit:-Le renvoi sert à démultiplier la translation émise par le moteur pour faire bouger le talon d'aiguillage.  

 Jean Claude , tu est sur que c'est le talon qui doit bouger o plus tôt les pointes d'aiguillage ? 
J'ai un doute   

Bien vu tu as raison ce sont les lames de la pointe qui bougent pour orienter vers la droite ou la gauche du talon (soit le haut du Y)

Ouah ! MERCI.  
C'est super ces infos, liens et conseils.
J'avais vu certains choses, et Renaud Yver : génial !
Merci, j'ai beaucoup à réflechir...
Et ensuite, à réaliser. Enfin, j'espère...
Merci encore

Sujet particulièrement intéressant. Ne pourrait il pas être complété par tout ce qui concerne les commandes d'aiguilles et de signaux mécaniques à l'aide de câbles.

Par ailleurs, qu'en est il des commandes d'aiguilles à l'aide de moteurs électriques. Je suppose que cela existe mais je ne sais absolument pas comment cela se présente.

Merci d'avance à ceux qui savent.

Christian Collet a écrit:Sujet particulièrement intéressant. Ne pourrait il pas être complété par tout ce qui concerne les commandes d'aiguilles et de signaux mécaniques à l'aide de câbles.

Ok commencer voici ce que j'ai retrouvé dans mon PC

Leviers d’aiguilles et transmissions rigide
Elément de décors souvent absent des réseaux miniatures ou négligé, l’évocation des commandes des aiguillages donne beaucoup de relief.

Les commandes des aiguillages : à pied d’œuvre ou à distance, mécanique ou électrique ?

Au début les commandes d’aiguilles étaient effectuées à pied d’œuvre et rapidement ils ont été remplacés par des leviers à contrepoids à proximité des appareils.

La lentille contrepoids, pouvant osciller autour du manche du levier permettait de le maintenir en place avec fiabilité, selon les besoins, les aiguilles préparées pour les voies principales ou déviées ce qui permettait à un seul agent de réaliser les itinéraires.





















L’augmentation de la vitesse et densité de la circulation a obligé les Cie à regrouper un maximum de  commandes en un seul point. Ainsi les postes d’aiguillages furent créés et rapidement avec une guérite surélevée afin d’offrir aux personnels une vue panoramique.





Aujourd’hui ces dispositifs sont commandés par des moteurs électriques placés à côté de l’aiguille, mais les barres rigides sont toujours présentes, afin de transmettre le mouvement en plusieurs points des lames d’aiguilles.







Les transmissions rigides :

Depuis le poste, les aiguilles peuvent être actionné à distance, jusqu’à 400m par des transmissions rigides formées de tubes en fer de diamètre 34mm ou 42mm et  de 6m de longueur.





L’assemblage des tringles creuses se fait entre elles à l’aide d’un goujon intérieur et d’une……extérieur ….réunis par des rivets.

Ces tringles sont supportées tous les 2m par des supports à poulies ou par des boites à rouleaux qui minimisent les frottements en facilitant la manœuvre.

Le raccord des tringles avec les appareils est réalisé par un axe, d’une chape et d’une vis de réglage clavetée ou rivetée.

Pour diminuer les effets de dilatation, on installe au milieu des transmissions : un compensateur horizontal ou vertical. Les balanciers de ces compensateurs sont à bras égaux.

Les transmissions n’étant pas toujours établies en ligne droite, mais suivant une ligne polygonale. A chaque sommet du polygone on place une genouillère composée d’une manivelle à l’extrémité de laquelle se réunissent les deux parties de transmission.
La genouillère peut être simple ou pour plusieurs transmissions.



Les changements de direction à angle droit se font à l’aide de retours d’équerre, et si en même temps il doit y  avoir un changement de niveau on fait usage de retours d’équerre dont les bras sont dans des plans différents et qui peuvent être, a l’aide  de trous percés  à leur extrémité, servir de réglage pour la transmission.

La traversée sous un passage à niveau se fait à l’aide d’un compensateur vertical.



Support guide
Les supports guides de transmissions rigides sont à 1,2,3, ou 4 poulies.

Les poulies servent de chemin de roulement et de guidage pour les tubes. Elles sont portées par un bâti en fonte percé de deux trous d’axes ; sur l’un des axes tourne une poulie à gorge qui reçoit un tube : sur l’autre axe tourne un galet qui sert à maintenir le tube : ces supports guides sont fixés par l’intermédiaire de quatre trous faits dans leur embase sur des piquets en béton, en bois ou fer.







Equerre à niveau

L’équerre à niveau à axe vertical est utilisée en principe pour la déviation des transmissions dans un même plan horizontal .Elle est montée sur une platine en fonte ou sur un support-arcade fixé sur un socle de fondation sou sur un châssis bois.

La platine porte un axe vertical sur lequel est montée l’équerre et dont l’ensemble est coiffé d’un écrou goupillé.

Elles sont à bras égaux ou inégaux .Les équerres à bras inégaux  servent à l’attaque des appareils de verrouillage.



Arbre vertical avec deux bras en équerre

Les arbres verticaux à bras en équerre des appareils servent aux déviations des transmissions rigides dans deux plans horizontaux différents. Il existe des arbres verticaux à bras en équerre à droite ou à gauche, a bras parallèles, à bras réglables (ces derniers sont utilisés pour les attaques des aiguillages ou des verrous.

La course de ces appareils est limité à un angle de 35 afin d’éviter une déformation des tringles raccordés sur les bras.

Ces appareils se composent d’un bâti en fonte sur lequel est adapté un arbre vertical à bras qui pivotent sur des axes  guidés par des supports et paliers munis de grains en acier. On peut les monter sur des socles de fondation ou les fixer au sol au moyen de ferrures de scellement.

Ces appareils font compensateurs lorsqu’ils inversent le sens du mouvement.









Les balanciers servent à la compensation et à la déviation dans différents plans, verticaux ou horizontaux des transmissions. Ils sont donc placés horizontalement ou verticalement.

Leur course est limitée dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons que les arbres verticaux à bras en équerre. Ces appareils sont montés sur un bâti en fonte qui se fixe sur un socle de fondation scellée.





Compensation à crémaillère

Le compensateur à crémaillère est un appareil qu’on emploie sur les transmissions longues.

Il peut compenser une transmission de 300m et sa course est de 340m : son déplacement rectiligne dans le même plan que les transmissions auxquelles il est relié évite les déformations que l’on risque d’obtenir avec les autres compensateurs.

Cet appareil est constitué par deux flasques en fonte qui forment le bâti. A l’intérieur de ces deux flasques, deux axes supportent, un galet guide de crémaillère l’autre, le pignon denté qui reçoit les deux crémaillères.

L’une est supérieure, l’autre inférieure réunies aux transmissions par l’intermédiaire de deux colliers en deux parties clavetées.
Cet ensemble est fixé sur un socle de fondation que l’on scellera à la pose.





Genouillères
Les genouillères sont appareils qui permettent de faire épouser des tracés en courbes aux transmissions rigides. Il en existe des simples, doubles, triples, quadruples, quintuples et sextuples.

Elles sont horizontales ou obliques, avec manivelles à un axe ou à deux yeux d’attelage.

Ces appareils se composent d’un support fonte sur lequel est fixé l’axe central de rotation qui sert de pivot à la manivelle à l’extrémité de laquelle se raccordent les transmissions. L’ensemble est fixé par quatre boulons sur un socle de fondation et ensuite scellés.





Voilà pour l'instant (je dois aller faire de la maçonnerie chez une belle fille)  

Merci pour toutes ces informations Jean Claude, en particulier pour ce qui concerne la commande des aiguilles par l'intermédiaire de moteurs électriques. Cela va me permettre de compléter la décoration des abords de mes voies avec quelque chose d'à peu près plausible, ma paresse me conduisant à laisser croire que l'antenne d'Aumeyssac a été modernisé en "tout électrique". Je suis très impressionné par le système de transmission rigides reproduit par Renaud Yver mais je me sent incapable de le réaliser.

J'ai retrouvé deux photos de commandes dites "de type funiculaire" prises en gare de Siorac dans le département de la Dordogne en septembre 2012 mais je ne sais pas si des installations de ce type sont toujours en service.

bonjour,
Ouah ! MERCI. C'est super toutes ces infos.

Christian Collet a écrit:

J'ai retrouvé deux photos de commandes dites "de type funiculaire" prises en gare de Siorac dans le département de la Dordogne en septembre 2012 mais je ne sais pas si des installations de ce type sont toujours en service.

2012 C'est récent, c'est très intéressant de publier ce genre d'images car ça laisse au modéliste qui veut reproduire cet exemple pas mal d'époques..

De mon coté étant très très en retard pour mes décors, je suis encore loin de ces éléments

Bonjour et merci papybricol pour ces explication, et je voir pour essayer d'en faire en échelle n pour mettre dans mon nouveau réseau que je vous présenterai plus tard

Bonsoir Jean-Claude,
Très intéressant, les photos permettent de voir l'efficacité des systèmes