Historique des marques de train miniature L à M

SUITE de l'Historique L à M

La maison des trainsCe forcené des rails a toujours vécu au milieu des petits trains, il paraitrait même qu’il fut un jour entouré d’un ovale de voie où une 231 C Nord de Jouef tirait sur ses deux voitures « Forestier ». Gilles Peyronnet a notamment parfait son apprentissage dans le magazine La Vie du Rail. Cette passion se transmettant de père en fils, il était légitime que son père participe à la création d’une pièce prévue à cet effet durant la construction de leur demeure. Le déclic a eu lieu lors de la visite à La Maison des Trains, un magasin parisien situé passage du Havre à Paris où un magnifique spectacle se déroulait devant les yeux ébahis et rêveurs d’un enfant.

La passion n’est devenue que plus grande à l’adolescence : il était venu le temps de faire de la place non seulement pour le réseau ferroviaire, mais aussi pour l’environnement autour (gare, maisons, décor…). C’est ainsi que Gilles Peyronnet est passé d’amateur de petits trains est devenu modéliste ferroviaire.

Depuis maintenant trente-cinq ans, cet amoureux des chemins de fer est modéliste. Connaissant bien son sujet, il peut conseiller ses clients en fonction de leurs besoins en train, tout en leur suggérant les aménagements en modélisme ferroviaire qu’ils peuvent réaliser chez eux.
reprise depuis au 22 rue Vauban à Colmar tout proche du Musée du Jouet.

LGB(Allemagne))

À sa création en 1968, la société LGB a créé l'échelle 'G' (pour 'groß', grand en allemand) pour des trains de jardin, utilisant une voie de 45 mm de large. Les matériels produits ont été prévus dès l'origine pour un fonctionnement en extérieur. Leur résistance aux intempéries a créé un nouveau marché et permis un développement des trains de jardin essentiellement en Allemagne, en Grande-Bretagne et aux USA, le marché Français restant relativement marginal.LGB s'y est cependant intéressé, avant le rachat par Marklin, en produisant plusieurs versions de la célèbre 030 Corpet louvet qui a équipé la plupart de nos chemins de fer secondaires en métropole. Des redécorations de wagons avec des livrées et un marquage français ont été proposées par LGB jusqu'en 2006. Cet intérêt pour le marché français n'a pas survécu au rachat par Marklin, qui ne propose plus désormais que du matériel allemand, suisse et américain.

LGB fournit du matériel qu'il dit être à une échelle de 1:22,5; c'est-à-dire du matériel pour voie étroite de 1 m (1 000 mm/22,5 = 44,44 mm).

Les premiers modèles étaient basés sur des équipements relativement courts ayant un aspect ludique, très différents de ce qu'on trouvait dans le modélisme traditionnel d'intérieur. Ils étaient étudiés pour circuler sur des voies à rayons très courts (600 mm), facilitant la conception du réseau au prix d'un certain manque de réalisme. Par la suite, la gamme a été étendue avec des gammes de trains de type 'Far-west', puis des trains à voie étroite Suisses, aux proportions plus exactes.

Dans la pratique, les modèles sont à des échelles variables et les voies des modèles ne correspondent pas toujours à l'échelle affichée du modèle. C'est d'ailleurs le cas de la locomotive Stainz (de), modèle historique de LGB, représenté dans son logo, qui dans la réalité est prévue pour fonctionner sur une voie de 760 mm. Afin de représenter des trains à voie normale, LGB a aussi diffusé des modèles à une échelle approximative de 1:29. Cependant, quelle que soit l'échelle des modèles qui circulent, les personnages et les bâtiments ne changent pas d'échelle. D'où de nombreux compromis pour les modélistes de jardin.
La voie[modifier]

Lejeune (France)

Après la cessation de l'activité par Triang en 1963, VB est racheté par Daniel Lejeune. Daniel Lejeune était photographe pour le décorateur Leleu mais ne s'entendait pas du tout avec l'un des frères. C'est en rencontrant par hasard l'un des anciens dirigeants de VB qu'il sauta sur l'occasion pour se lancer dans une nouvelle activité. Lorsqu'il racheta le matériel VB stocké dans l'usine Triang de Calais, le stock était colossal et il fallut plusieurs voyages de son frère transporteur professionnel pour tout déménager. Le matériel et les pièces furent entreposés aux quatre coins de la France. Daniel Lejeune ne s'intéressait pas du tout aux trains miniatures. Il s'agissait d'un personnage très intéressé et très procédurier. Il a fait saisir la rame Budd de Jouef car il pensait qu'il s'agissait d'une copie de celle de VB.
Daniel Lejeune s'installe rue de l'agent Bailly dans le neuvième arrondissement de Paris. Son atelier ou plutôt son "capharnaüm" était une espèce de box de garage au rez–de–chaussée du bâtiment avec des pièces partout, des carrosseries en zamak, des engrenages, des moteurs... Daniel Lejeune n'a rien fabriqué mais a utilisé les stocks qu'il possédait. Il n'a fait refaire que quelques pièces en laiton. Il était piètre monteur mais il maniait très bien l'aérographe et c'est ainsi qu'il put rééditer du matériel roulant. A partir des caisses qu'il possédait, il monta des BB 9001 et 9211 VB à deux moteurs ainsi que des 060DB en assez grande quantité. A partir des caisses de BB 9211, il fabriqua des BB 9211 Mistral et fit limer le numéro de quelques caisses pour en faire la version Capitole. Il fit aussi fabriquer un modèle maître de BB 9004 qu'il monta sur un châssis VB. Plusieurs centaines de machines ont été montées mais cette initiative a échoué. Côté wagons, Lejeune a refait des wagons maquettes VB, des fourgons générateurs (500 exemplaires vendus sans inscriptions), des rames de trains désherbeur, la citerne Electro Entreprise à bogies... Il créa quelques wagons comme la voiture intermédiaire de type Budd qui était en fait fabriquée par un postier, le train militaire et quelques wagons. Il tenta aussi de fabriquer de nouveaux wagons dits "Minoterie de Melun" mais il n'a jamais pu reproduire les marquages. Plusieurs de ces wagons se sont retrouvés dans une vente aux enchères à Coutances à la fin des années 1990.
Des problèmes de santé ont obligé Daniel Lejeune a arrêter sa production au début des années 70. Le matériel restant a été dispersé chez plusieurs revendeurs parisiens et chez quelques particuliers. L'outillage des premiers modèles VB a été revendu à JL, amateur de trains et grand transporteur routier, qui a ajouté à ce fond des outillages venant du Pélican ou de chez Airmer.
Dans les années 70, Lejeune participa avec Loco–Revue à l'élaboration d'un catalogue regroupant la production de VB et de plusieurs artisans mais cette initiative s'est arrêtée rapidement car les prétentions du photographe étaient démesurées.
Les wagons Lejeune sont des faux VB car ils ont été fabriqués après la mise en liquidation de la firme, mais il ne faut pas pour autant les écarter. En effet, certains sont indécelables et d'autres sont très sympathiques. En général, ils sont assez rares car ils ont été produits en petites quantités. Le train militaire est certainement l'une de ses plus belles créations.

Lemaco Prestige Models SA (Suisse),

Après 30 ans passés chez Fulgurex, Urs Egger fonde en 1985 la société LEMACO SA qui deviendra plus tard LEMACO PRESTIGE MODELS SA. Il s'installe au 9 chemin du Croset à Ecublens en Suisse. Lemaco reproduit surtout des locomotives et du matériel remorqué voyageur suisse, italien, autrichien, allemand ou français mais il arrive parfois que des locomotives soient décorées aux couleurs d'autre pays. C'est le cas par exemple pour les BB 12000 déclinées en BB 3600 CFL ou pour les CC 40100 déclinées en SNCB 1800.
La particularité de Lemaco, outre la qualité et le prix, est de produire du matériel magnifique à presque toutes les échelles du marché. Ainsi vous trouverez des reproductions à l'échelle HO et HOm, mais aussi en N, O, Om, I et IIm.
Les modèles Lemaco sont riches en détails et construits en petites séries limitées. Chacun d'eux est numéroté et comprend des centaines de pièces en laiton entièrement soudées à la main. Les trains Lemaco sont d'une qualité exceptionnelle.
Côté technique, les moteurs sont des Faulhaber 12-14V à 5/7 pôles à aimant permanent, à rotor sans fer dans la plupart des cas. L'entraînement s'effectue soit au moyen de vis sans fin avec volant d'inertie, soit par des boîtes de transmission à roue libre. La prise de courant est faite sur toutes les roues, un commutateur sur les locomotives électrique permet la prise du courant par la caténaire et un éclairage constant de 1,5 V déclenchable fait partie de l'équipement standard.
En 2006, la société LEMACO est cédée à la société LEMATECH SA qui prépare de nouveaux modèles.

LematecPrestige Models SA (Suisse)

modèles réduits de prestige, haut de gamme, aux échelles N, HO, HOm, O, Om et I.Lematec commercialise également la gamme de modèles réduits Modelbex : modèles haut de gamme

LenzLorsque le propriétaire de l'entreprise a lancé sa propre entreprise avec «Bernd Lenz Electronics Development» en 1979, le contrôle de la maquette numérique des trains était loin d'être envisagé. En 1978, Intel a introduit un microprocesseur 16 bits avec le 8086 et les premiers PC ne sont arrivés sur le marché que dans les années 1980: Commodore C64, Sinclair ZX, Atari ST, Amiga. Sans oublier l'IBM PC, dont la norme publiée en a fait la base de tous les PC sous Windows. La numérisation progressait lentement, les terminaux (PC) coûtaient cher. À l'époque, un monde plein d'aides numériques n'apparaissait que dans les romans de science-fiction.
Pour le train miniature, cependant, ce monde numérique existait déjà dans la tête de Bernd Lenz. Après avoir développé le "contrôleur Teichmann" analogique, qui est certainement encore connu des anciens modélistes ferroviaires, qui permettait la conduite la plus sensible de véhicules équipés d'ancres en forme de cloche en mode analogique, l'un des premiers développements de Lenz depuis les débuts a suivi avec le "REPA-LOK-AUS" commande numérique multi-train. Le premier produit de son inventivité prêt pour la série était un ballast électronique pour locomotives AC, qui empêchait le «saut» lors du changement de direction. Cette électronique a ensuite été fabriquée pour Märklin et installée là-bas.

En 1984, la société Lenz Elektronik GmbH a été fondée, qui dans les années suivantes a joué un rôle majeur dans le développement et la production de nombreux composants numériques pour les entreprises de modélisme ferroviaire, y compris le système numérique Arnold et le "Märklin Digital pour les systèmes CC 2 fils" .
En 1991, Digital Plus a été annoncé et le premier décodeur de locomotive a été présenté: le modéliste pouvait installer lui-même le LE100. Un an plus tard, le premier échantillon du LH100 peut être vu à Nuremberg. La nouvelle interface pour les décodeurs de locomotives est plus tard élevée sous le nom de NEM 652 par le MOROP à la norme. Le ROCO-Lokmaus voit le jour dans le monde des trains miniatures, bien sûr dans le département de développement de Lenz.

Liliput(Autriche) Racheté par Herpa, puis par Bachmann (US). Modèles HO et HOe.


Lima (Italie)

C'est vers 1965 que Lima commence la fabrication de trains jouets à base de matière plastique imitant en cela le constructeur français Jouef : le but est de produire des modèles à l'échelle HO proposés à un prix compétitif. Très rapidement la firme multiplie les modèles spécifiques à différents réseaux européens, américains et même australiens.

En 1970, le catalogue est beaucoup plus important que celui de Jouef. Le parc français est assez bien représenté : la rame RGP "Lézard vert" est en particulier fort bien accueillie par les amateurs français malgré une motorisation discutable.

En 1972, des productions aux échelles O et N sont lancées. En O, le parc français sera représenté par une magnifique BB 67000 ainsi que des voitures DEV à bonne échelle. Cette production sera arrêtée rapidement alors que l'échelle N voit son catalogue s'étendre de façon comparable à celui de l'échelle HO traditionnelle.

Le moulage et la décoration des modèles sont de bonne qualité, seule la motorisation restera le point faible de cette marque qui sera rachetée en 2004 par Hornby.

Lionel Corporation (US)

Lionel était une marque américaine de jouets et de trains miniatures. Fondée en 1900 par Joshua Lionel Cowen et Harry C. Grant à New York City, la firme a produit et vendu des produits divers (notamment du matériel électrique à ses débuts), mais les trains miniatures et les trains jouets) ont été sa grande spécialité, de 1901 à 1969 : dans les années 1950, au plus fort de son succès, Lionel a vendu pour 25 millions de dollars de trains miniatures par an1.

À partir de 1915, Lionel produira essentiellement des trains à l'échelle Zéro (1:48 aux USA). La Seconde Guerre mondiale stoppera la fabrication de produits ferroviaires, l'usine étant reconvertie dans la fabrication de pièces d'avion.

Après avoir vendu sa production de trains miniatures à General Mills sous le nom de Lionel, LLC, la firme s'est consacrée à la gestion de plusieurs chaînes de magasins de jouets. Après plusieurs épisodes financiers difficiles, Lionel Corporation a disparu en 1996.

De par leur popularité, les trains électriques Lionel sont présents dans le National Toy Hall of Fame. Les modèles sont maintenant très prisés sur le marché des collectionneurs.

Loco Diffusion (France)

Loco Diffusion a été créé par Lucien Richard en 1971 et reprit par M. Fastelli en 2008. Cette entreprise artisanale est aujourd'hui installée à Tornac dans le Gard. Elle est surtout connue pour la fabrication de modèles réduits de chemin de fer en kits réalisés en bronze et laiton. Loco Diffusion produit du matériel moteur et remorqué de très bonne qualité, disponible aux échelles HO, O et O métrique.

Locostylfabricant de kit laiton pour matériels roulants

LR (France)

Louis Roussy crée la marque Le Rapide LR en 1926 à partir de ses initiales. Le catalogue s'enrichit très rapidement de nombreux modèles à l'échelle O si bien que LR devient dès 1930 un concurrent sérieux pour Jep et Hornby.
Les trains LR reproduisent de jolies pièces fonctionnant mécaniquement ou en 20 volts, très robustes car fabriqués en tôle d'acier épaisse. Hélas l'échelle n'est pas toujours respectée. Parmi les modèles proposés, citons par exemple les petites montagnardes à nombreuses variantes, la 2D2 du réseau PO, la micheline ou encore la 231 chocolat. L'usine LR était située à Trappes alors que les bureaux se situaient 4 rue Yvon Villarceau dans le 16ème arrondissement de Paris. La seconde guerre mondiale ébranla La production s'arrêtait en 1957 après le rachat par Jep.

LS Models(Belgique)

La société L.S. Models a été créée en 1992 par Daniel Piron afin de répondre aux attentes des modélistes ferroviaires belges et néerlandais, souvent négligés des grands constructeurs1.

Elle a dans un premier temps fait réaliser par Jouef des versions belges de wagons céréaliers, de wagons plats de type Res, de fourgons porte-autos type DDm ou encore de voitures restaurant ex-CIWL. Puis elle a conçu de nouveaux modèles pour le compte de Rivarossi : wagons céréaliers, voitures-lits des types MU et T2 ou encore des wagons plats à bogies de type Rs.
Voiture-lits T2 commercialisée par Rivarossi.

Durant les années 1995 à 2001, L.S. Models est également devenu importateur pour la Belgique de différentes marques comme Jouef, Piko, Electrotren, Rivarossi, Lima, Arnold, Bemo et Sachsenmodelle.

C'est en 1998 que L.S. Models entreprend la réalisation de son propre programme en collaboration avec Sachsenmodelle. Mais la faillite de ce dernier met fin au projet. En 2000, le projet renaît avec Heris Modelleisenbahn GmbH que vient de créer Helmut Richthammer, l'ex-PDG de Sachsenmodelle. Les modèles sont fabriqués par Modern Gala à Hong Kong en Chine, aux échelles HO, TT et N.

Les premiers modèles produits sont les voitures I10 de la SNCB. L'accueil de ces voitures et des suivantes par le public et les spécialistes est tel que de nombreux prix sont remportés en Belgique2.

Puis L.S. Models s'est engagé sur le marché français avec le programme des voitures USI, suivi des 3 pattes (ex-PLM) et des voitures Grand Confort. En France aussi LS Models remporta des prix de 'modèle de l'année'

Par la qualité de ses modèles et une politique tarifaire agressive, la marque s'impose vite comme un acteur de référence sur ce marché. Suite à des difficultés contractuelles avec le fournisseur chinois en 2003, l'entreprise a mis fin à sa coopération commerciale avec Héris et a fait fabriquer ses modèles sans intermédiaires, directement à l'usine de Modern Gala3.

Le jeune constructeur opte pour un choc frontal avec un de ses principaux concurrents, Roco, en sortant simultanément un programme concurrent de voitures Corail Vtu, en 2008. Malgré des impostes peu discrètes, ces voitures se distinguent par le traitement de leur aménagement intérieur : siège bicolores, rideaux aux fenêtres…

Malutram(Suisse) Entreprise artisanale de matériel roulant échelle HOm. Après la cessation des activités de Malutram qui a été mis en faillite en 2007. Ces modèles sont d’ores et déjà “collector” car ils ont été produits en petites séries de 30 à 50 pièces et ne seront plus jamais reproduits.

Mantua(États-Unis)
John Tyler à fondé la société originale Mantua Toy & Metal Products Company en 1926 avec d'autres membres de sa famille, vendant des trains sous le nom de Mantoue en 1930. Les premières offres comprenaient des composants tels que le moteur Midjet vendu dans les années 30 à la locomotive à vapeur, au fret des kits de voiture et de voiture de tourisme qui comprenaient une gamme complète d'offres des années 1950.

Le passage aux rames «prêts à rouler» (RTR) dans l'après-guerre a conduit à la création de la Tyler Manufacturing Company en 1952, mieux connue sous le nom de TYCO . Mantoue a continué d'exister tout au long des années 50 et jusque dans les années 60, des kits de fabrication, tandis que la ligne TYCO vendait des trains miniatures déjà construits et prêts à fonctionner en grande partie sous forme fixe. L'empire de Mantoue et TYCO était une entreprise familiale depuis sa création. John Tyler était la personne qui a aidé à guider le début de Mantoue dans le secteur des trains miniatures dans les années 1930. Le fils de John Tyler, Norman Tyler, a été nommé président de TYCO Industries, Inc., les sociétés combinées de Mantoue et TYCO, en 1967.

La société a finalement été vendue à Consolidated Foods, et Norman Tyler est resté au conseil. La production a été transférée à Hong Kong et l'usine d'origine de Woodbury Heights a été jugée superflue. Le nom de Mantoue a été réintroduit en 1977 lorsque Tyler a acheté l'usine et a continué en tant que société indépendante à lancer des trains à l'échelle HO jusqu'en 2002.

Le nouveau Mantoue proposait des kits de locomotives à vapeur, ainsi que des exemples prêts à l'emploi. Les EMD F7 et EMD GP20 ont également rejoint la gamme Mantoue. Les offres de wagons de fret comprenaient l'outillage classique de Mantoue, puis l'ancien outillage de la ligne Lindberg a été réintroduit par la société. La dernière année de production pour Mantoue était 2001. «Mantua Classics» se poursuit aujourd'hui dans le cadre de la ligne Model Power , qui est distribuée par Model Rectifier Corp. (MRC). Ce site se concentre sur les catalogues de produits Mantoue publiés entre 1978 et 2001.

Märklin (Allemagne)

En 1840, Theodor Friedrich Wilhem Märklin, fondateur de la maison Märklin, s'installe à Göppingen en Allemagne. A partir de 1859, il décide de fabriquer des jouets. Après la mort de son mari en 1866, Caroline reprend la firme et laisse la place à ses deux enfants Karl et Eugen quelques années plus tard.
Aujourd'hui, la fabrication des usines Märklin est entièrement axée sur les chemins de fer miniatures mais il n'en était pas de même jadis. En effet, la production comprenait aussi des machines à vapeur, des machines d'atelier, des bateaux, des gyroscopes, des tracteurs... Et beaucoup de jouets pour jeunes filles comme des poupées ou des cuisinières.
La décision de fabriquer des chemins de fer jouets constitue un tournant décisif pour le développement ultérieur de la marque.
En 1891, Märklin expose à la foire de Printemps de Leipzig un train sur rails avec un moteur mécanique.
Une comparaison entre les premiers modèles et les modèles actuels montre tous les progrès réalisés en matière de trains. Durant cette évolution, Märklin a cherché à donner un cacher personnel à ses fabrications, réalisant ainsi à imposer ses normes dans le monde entier.
Les jouets fabriqués aux environs de 1900 peuvent déjà être considérés comme les premiers modèles réduits. Les catalogues de l'époque parlent de "jouets de qualité", chaque jouet était la reproduction d'un type existant.
Quelques années plus tard, alors que les tramways à traction animale étaient à peine remplacés par les tramways électriques, Märklin présentait déjà les tous premiers trains électriques.
En 1926, l'introduction du système 20 Volts apporte de nouveaux et nombreux adeptes. Avec ce système, le train jusqu'alors alimenté par le courant régulier devient beaucoup moins dangereux pour les enfants. La tension de 16 volts ne sera adoptée qu'au début des années 50.
En 1935 sont mises au point les premières locomotives en OO vendues sous la référence 700. Cette étape sera déterminante pour le développement de la maison Märklin. En 1939, Märklin invente un nouvel attelage qui deviendra par la suite l'attelage Universel. Cette même année, les locomotives prennent la référence 800. Puis le OO sera remplacé en 1950 par le HO et la production de trains à l'échelle O arrêtée en 1954.
La qualité fait la réputation des fabrications Märklin dans le monde et la production ne cesse d'augmenter. Le nombre d'ouvriers passe de 800 en 1914 à 900 en 1928 et à plus de 2500 au début des années 1980.
Märklin met continuellement de nouveaux modèles au point en tenant compte des derniers progrès de la technique.
En 1957, les locomotives appartiennent désormais à la série 3000.
En 1965, Märklin rachète la firme Hamo et commercialise par l'intermédiaire de cette marque ses modèles en deux rails à courant continu. Les deux premiers chiffres 30 de la référence Märklin sont remplacés par 83 pour les modèles Hamo.
Les années 1980 sont marquées par l'arrivée des systèmes Delta et Digital, mais aussi par une politique dite du "pot de peinture". Créé en 1984, le système digital permet le pilotage simultané de 80 locomotives et 256 aiguillages. Il est aussi vendu pour le système à 2 rails par Trix.
Les années 2000 voient la création de beaux modèles français comme les BB 422200 et 461000 en livrées Fret, et les rééditions des BB 12000 et 26000. Ces locomotives sont aussi proposées par Trix pour le système à deux rails à courant continu.
Notons que Märklin suit l'actualité avec la sortie pour les enfants du célèbre "Hogwarts Express" d'Harry Potter.
En 1972, Märklin invente le Z, la plus petite échelle du monde. Avec ses trains réduits au 1:220, la firme entre dans le livre Guiness des Records.
Pélican (Au)
Au Pélican était un magasin de jouets tenu par G.A. Castaing. Aujourd'hui fermé, il se trouvait au 43-45 dans la rotonde du passage du Havre à Paris. On pouvait y trouver toutes sortes de jouets (peluches, poupées, avions, bateaux...) ainsi qu'un très grand rayon trains et un stock important de pièces détachées.
En plus de la distribution des productions de grandes marques comme Jep, LR, VB, Märklin, Hornby..., Au pélican fabriquait ses propres modèles. Un grand nombre de wagons (proches de ceux de VB) ainsi que des voitures voyageurs ou des grues ont ainsi été fabriqués. Les modèles Pélican pouvaient aussi être fabriqués à la demande par les clients, il est donc très difficile de faire un inventaire complet de la production.


Mehano(Slovénie),
Ancien sous-traitant de Jouef qui a pris depuis son indépendance. Connu pour sa gamme de trains premier prix américain, mais a depuis les années 2000 une nouvelle gamme modéliste, avec des machines allemandes, belges et aujourd'hui françaises à la demande des différents importateurs. Aujourd'hui, le marque slovène semble de moins en moins présente sur le marché, sauf en grande distribution avec ses coffret bas de gamme.Mehano est connu aux États-Unis sous le nom de IHC.

Merten(Allemagne) société spécialisée dans la fabrication de figurines miniatures à l'échelle HO (1/87) et N (1/160)

Minis/Lemke (Allemagne) fabricant de matériels roulants HO, TT & N

M G (France)

La société Martin, aussi appelée MG, est très mal connue. On sait, grâce à l'étiquette parfois collée sous les voitures qu'il s'agit d'une marque parisienne.
Les premières productions apparaissent dans les catalogues des détaillants en 1951. Elles se limitent à des voitures voyageurs en tôle pliée, découpée, emboutie puis agrafée ainsi qu'à quelques wagons marchandises fabriqués de la même manière. Les voitures sont presque toutes identiques, d'une longueur raccourcie à 23cm, comprenant sept compartiments et une fenêtre à chaque extrémité pour les toilettes.
Martin créera aussi sa locomotive proche de la 2D2 Waterman mais de type 2C2. Cette locomotive rarissime est visible sur le site BZT de Pierre Perly.
Les voitures Martin possèdent une similitude incroyable avec la caisse des OCEM BLZ, au point de se demander si MG n'a pas travaillé avec Scellé-Bell.

MDM (France)

MDM (Manufacture Des Miniatures) est une petite entreprise française fondée par René Daniel à la fin de la seconde guerre mondiale. Elle fabriquait des personnages aux échelles O et HO, d'abord en plomb puis en métal blanc et ensuite en plastique. La production est en grande partie constituée par des cheminots et des passagers qui attendent le train, mais il existe aussi de nombreux personnages et accessoires destinés à agrémenter un réseau. Par exemple des garçons de café, des marchands de glaces, des animaux, des chariots de quai...

Metropolitan-Metrop (Suisse)

La firme suisse Metropolitan ou "Metrop" a été créée en 1973 par Pierre Vercelli. Basée à Lausanne, Metrop se place sur le marché des trains de haute qualité et se fait très rapidement connaître pour ses magnifiques créations artisanales en laiton. Les locomotives reproduites sont entres-autres suisses, allemandes, italiennes et française. Le matériel remorqué n'est pas oublié avec de très belles rames de voitures voyageurs. La firme fait faillite dans les années 1990 et Pierre Vercelli décède au début de l'année 2003.
Micro Metakit

Micro-Trains (États-Unis) : Modèles en Z, N, Nn3 et HOn3.

MKD (France)  

Marque spécialisée dans les maquettes de bâtiments et décor français. Rachetée en 2004 par le groupe Hornby, elle assure la distribution
des produits de la marque (Electrotren, Jouef, Lima, Rivarossi, Arnold, etc.) et Scalextric sous le nom de Hornby France.


MMM-RG (France)

Après la cessation de l'activité de SMCF et quelques années passées au service de RMA, Robert Guérin s'installe dans une maison à Chaumes en Brie et fonde seul sa propre entreprise MMM-RG. En 1968 ou 1969, la production commence dans le sous-sol de la maison.
La production en plastique est relativement importante. Elle est constituée essentiellement de voitures voyageurs.
On trouve par exemple une série de Old Timer en décoration SNCF, nord ou PLM, des voitures à bogies, une série de voitures à portières latérales à deux ou trois essieux disponibles en décoration SNCF ou PLM...
Ces dernières ressemblent étrangement aux voitures SMCF et elles ont aussi été produites par France-Trains. Rappelons que Robert Guérin et René Collard avaient caché des moules avant le rachat de SMCF par le groupe Meccano.
Après le décès de Robert Guérin en 1971, MMM–RG sera repris par son fils Michel qui continua à produire des voitures jusqu'en 1973. Il sera contraint d'arrêter la production et René Collard racheta alors la maison et l'outillage. Il va poursuivre la production de façon officieuse jusqu'à la fin des années 70.

Modellbahn UnionFabricant et revendeur de matériel roulant ainsi que des accessoires HO, TT et N

Mougel (france)

La marque Mougel (en ce qui concerne le train électrique HO, je n'ai pas d'information sur le passé) fût crée à la fin des années 70 par Roger Mougel, et s'appelait au début la CEMP.Cette société était installée à Bresles dans l'Oise. Roger Mougel créa d'abord la quasi totalité des voitures Corail qui existaient en version française et européenne (Eurofima). Ces voitures étaient (non, sont toujours) doté d'un détaillage fabuleux. Pensez : les bogies Y 32 sont conformes à la réalité et équipés de petits et de gros ressorts. Pas facile à monter, et oui les voitures étaient vendues en kit pré peint et plastique coloré dans la masse. Ils furent remplacés par la suite par des bogies monoblocs plus stables en circulation, plus réalistes aussi dans l'aspect, mais pour ma part j'aime moins. L'entreprise déménagea dans le sud de la France et la production se diversifia. Modernisées Sud Est mais également HOm. Je crois que la quasi totalité de l’autorail Billard à été reproduite. Des wagons et voitures également. Une étrange production : un wagon plat en zamak injecté livré en kit à peindre ! Mougel c'est aussi des peintures devenues Interfer. Roger Mougel participa également à la création du GEMME (Expométrique).

BOnsoir
Merci Jean Claude pour ce merveilleux article historique et tout le travail que cela représente. Décidemment ce forum est une mine d'or.

Remarquable travail Jean-Claude mais je ne vois rien qui corresponde à la firme italienne Lima désormais intégrée au groupe Hornby International.

J'ai de mon côté trouvé à ce sujet un article provenant de la version en langue anglaise de Wikipedia que je peux synthétiser et traduire.

Si si, Lima est bien là.

J'ai cru que Papybricolo avait volontairement introduit cette confusion entre les deux "Lima" pour voir si tout le monde lisait...

... mais d'un autre côté je suis effondré, car du coup j'ai appris que la mythique et puissante "Lima Locomotive Works" avait cessé toute activité dans les années 80 : n'est-ce pas cette fameuse firme (célèbre pour ses 141R...) qui devait être reprise par Géraldine Tab, la fille du créateur ?
Pardon pardon pardon PSX, pas taper... ouille... aïe...

Pour les nostalgiques des magasins parisiens faisant du train miniature (vente et réalisation de modèles spécifiques) au siècle dernier,
ehhh oui déjà...
voir sur le site d'André Gay:
http://gayam.perso.neuf.fr/la%20lettre/lalettre20.html

et sur le passage du Havre ancienne formule:
http://www.parisinconnu.com/passages/havre1.php
Il me semble qu'il y avait trois magasins de trains dans le passage:
La maison des trains (100% train) au 1er étage et à l'entrée du côté rue Caumartin
il y avait une brûlerie de café très proche des éventaires de la maison des trains refermés après la sortie des bureaux ...
Au (ou) Le Pélican, au milieu du passage donnant sur la placette
et un dernier dont je ne me souviens plus du nom mais qui n'était pas "spécialisé"
Peut-être faudrait-il compléter les articles de la liste...
cordialement

Daniel ayant corrigé le sujet Lima je ne vois pas l'intérêt de rajouter l'article de Wikipedia qui n'apporterait rien par rapport à ce qui est déjà écrit.

Je prends ici la liberté de rappeler ce que m'a appris 40 ans de fréquentation d'anglo-saxons obsédés par l'aspect juridique des choses et la peur des poursuites en tout genre.

1. Vérifier ses sources.
2. Citer ses sources.
3. Dater le prélèvement de l'information, la source pouvant être modifiée à postériori.
4. Dans le doute, utiliser le conditionnel: ...d'après X... cette société aurait été fondée... ou bien: dans l'article de Y... il est indiqué que...

Hello Jean-Claude,

Super boulot mais il manque une marque: morep (www.morep.ch).
Petite socièté suisse de modèles en laiton et d'accessoires, notamment de motorisations pour modèles d'autres marques.

Sur l'autre page il manque la marque AKU, firme suisse fabricant principalement des wagons ou des livrées spéciales sur des wagons Roco (http://www.aku-modelle.ch/)

Il manque (à mes yeux) HRF et Friho

Sinon tu trouveras une liste non exhaustive de fabricant à cette adresse:
http://www.hobbytrain.ch/link/body_modelllink.html

A noter encore que WESA était un fabricant pour son système propre avec un écartement plus étroit que le H0. On en trouve encore régulièrement dans les bourses en Suisse.

swiss-loc a écrit:Hello Jean-Claude,

Super boulot mais il manque une marque: morep (www.morep.ch).
Petite socièté suisse de modèles en laiton et d'accessoires, notamment de motorisations pour modèles d'autres marques.

Sur l'autre page il manque la marque AKU, firme suisse fabricant principalement des wagons ou des livrées spéciales sur des wagons Roco (http://www.aku-modelle.ch/)

Il manque (à mes yeux) HRF et Friho

Sinon tu trouveras une liste non exhaustive de fabricant à cette adresse:
http://www.hobbytrain.ch/link/body_modelllink.html

A noter encore que WESA était un fabricant pour son système propre avec un écartement plus étroit que le H0. On en trouve encore régulièrement dans les bourses en Suisse.

Merci pour le lien Pierre-Yves.... je vais modifier la liste

J'ai trouvé ceci sur Wikipedia Italia concernant la marque LIMA de trains miniatures:

LIMA vient de Lavorazione Italiana Metalli e Affini à Vicenza ville de l'italie du nord,
et 1946 la date de naissance de la marque qui travaillait alors pour Ferrovio Dello Stato (FS) chemins de fer de l'état italien au lendemain de la guerre, spécialisée dans la fabrication et la réparation de pièces en aluminium.
Mais 1954 (semble-t-il) pour les premières productions de train miniature:
Nel 1954 Ottorino Bisazza (scomparso nel 1987), «l'uomo che inventò il trenino Lima», allora dirigente dalla Marzotto, acquistò questa piccola fabbrica di proprietà di un parente del conte Marzotto.

et aussi ça sur Rivarossi:
http://www.rivarossi-memory.it/Presentazione/Rivarossi_Storia.htm

j'y ai appris plein de choses !

Un grand merci à Paris Palermo oour son lien qui m'a attiré vers ces données !

Nos amis du forum d'ascendance italienne (super, il y en a aussi ...), pourraient-ils nous confirmer ces informations et bien sûr les compléter ?


cordialement