Détection et affichage des adresses de locomotive via RailCom & RailCom +

Ca fait un bail que je n'ai plus posté ici. Voici donc quelques nouvelles de l'avancement de mon réseau.

J'ai passé beaucoup de temps à trouver des solutions pour résoudre une série de problèmes relatifs à mon cahier des charges qui, je l'avoue, est assez exigeant. Je ne vais pas me plaindre car les solutions ont été trouvées. Parmi mes exigences, il y en avait une qui concernait l'adressage des engins moteurs. Je ne sais pas combien de locos circuleront ou stationneront sur mon réseau lorsqu'il sera terminé, probablement quelques dizaines, et dès le début je me suis posé  la question de savoir comment j'allais pouvoir connaître l'adresse individuelle des machines. Il n'est pas toujours facile de la connaître par déduction du numéro d'immatriculation, à fortiori lorsqu'on possède deux ou plusieurs exemplaires d'une même loco.
Heureusement, Lenz a conçu en 2005 un système appelé RailCom (communication bidirectionnelle décodeur-centrale). J'étais sauvé.




Le dépôt est complètement câblé et fonctionnel. Je vais pouvoir m'occuper de sa décoration ce qui sera plus gai que le câblage, j'en conviens.
La grande gare attend encore ses voies définitives. Mais déjà, elle est traversée par les deux voies de la L10 à laquelle se joint la voie unique L21. Chaque chose en son temps.



Vue rapprochée du TCO. On remarque un ou plusieurs leviers d'interrupteur sur les voies du dépôt. Ce sont des interrupteurs ON-ON à rappel sur une position. Si j'appuie sur un des leviers, une adresse apparaît sur un petit écran.



En appuyant sur le levier de la voie 18, l'adresse 3225 apparaît. C'est celle de la grosse diesel stationnant sur cette voie.




Si je désire connaître l'adresse de la loco vapeur à moitié rentrée dans l'abri sur la voie 13, je vois apparaître cette adresse sur l'écran.



Un dernier exemple. La loco à moitié entrée dans l'abri sur la voie 14 est la 7854.



Ce TCO est celui du gril Ouest de la gare de Stahldorf. Ici, un interrupteur par voie de garage suffit. Ils sont tous installés sur la droite du TCO.


Je livre quelques explications pour les curieux :
Depuis l'apparition du système RailCom, je me suis dit qu'il fallait que je trouve le moyen de faire apparaître l'adresse des locos où qu'elles se trouvent. Un problème se posait cependant : l'afficheur proposé par Lenz (LRC120) ne peut être raccordé que sur le coupon de voie où se trouve la loco. En principe, c'est un afficheur par coupon de voie. A 44 € la pièce, ça fait cher. Chez Tams qui propose aussi un afficheur, ce n'est pas beaucoup mieux.
Dans le dépôt, je n'ai qu'un afficheur. Il faut ajouter au coût de ce dernier celui des interrupteurs et des câbles. Le coût total est au final abordable. Il y a du travail de câblage bien sûr, mais ça c'est gratuit et ça fait partie du travail de modéliste ferroviaire, non ?

Pour les gares, comme j'installe un TCO à chaque extrémité de la station, j'utilise un afficheur par TCO, soit 2 au total. Là, un autre problème se pose quant à l'affichage sur les 2 écrans de l'adresse d'une loco située sur une voie déterminée de la gare. J'ai trouvé une autre solution qui est un peu plus compliquée et fait appel à quelques petits relais miniatures. Mais ça fonctionne.

Reste la question de rendre compatible le matériel roulant avec le système RailCOM. Les décodeurs actuels proposés par Lenz sont tous équipés de la fonctionnalité RailCom. Il en est de même pour d'autre fabricants comme ESU, Uhlenbrock, Tams Elektronik qui ont rallié le groupe travail RailCom qui évolue d'ailleurs puisqu'on en est à la mouture RailCom plus.
Quant aux anciens décodeurs non équipés de cette fonctionnalité RailCom, on peut leur adjoindre un petit module qui les rendent compatibles.

Je sais que ce sujet a fait et fait encore couler beaucoup d'encre. Il y a du pour et du contre.
Quoiqu'il en soit, en attendant d'autres développements, j'ai tiré personnellement profit du système comme vous pouvez le constater.

Vive le petit train !

Merci André, c'est toujours un véritable plaisir que de te lire sur FTM...

Petit complément pour réactualiser le sujet d'André

voici un document fait par un internaute dont vous verrez un vidéo plus bas :

DCC & RailCom
Le DCC est la norme la plus courante de contrôle digitale d’un réseau de train électrique.
Il existe d’autres normes (Motorola, MFX, Selectrix…)
Cette norme a été standardisée par deux « organismes » du modélisme qui ont appris à travailler ensemble, pour faciliter la vie des modélistes :
   Le MOROP (pour MOdellbahn EuROPe) qui édite les fameuses normes « NEM » (Normes Européennes de Modélisme)
   La NMRA (National Model Railroad Association) l’équivalent Américain du MOROP
Ceci n’empêche pas les constructeurs de développer des technologies qui se greffent sur le DCC, mais ne respectent aucune « norme » officielle. Il est à noter que ces organismes sont volontaires, il n’existe aucune obligation pour un constructeur de respecter les normes.
La firme Lenz, constructeur Allemand, a décidé que le DCC seul ne suffisait pas. Il a donc développé (en coordination avec plusieurs autres constructeurs) la technologie Railcom.
Le Railcom est interopérable avec le DCC, cela veut dire que vous pouvez avoir une centrale Railcom, et commander des locomotives non Railcom sans problème; ou que des décodeurs Railcom peuvent être sans problème commandés par une centrale non Railcom.
Que permet donc le Railcom? En quelques mots, il permet aux décodeurs d’être « bidirectionnels ». En DCC classique, le décodeur ne peut pas répondre à la centrale, celle-ci envoie des ordres, et le décodeur s’exécute (ou pas…).  Avec le Railcom, le décodeur peut répondre à la centrale.
Concrètement, cela permet deux choses:
   La programmation sur la voie principale (« POM » ou « Ops programming) est plus facile
   Beaucoup de décodeurs/centrales permettent la POM, mais c’est une programmation « aveugle ». En effet, les locomotives ne peuvent pas confirmer un changement de CV à la centrale.
   Avec Railcom, on obtient non seulement une confirmation d’un changement de CV, mais on peut aussi bien sûr lire les valeurs actuelles des CVs. Le tout sans poser le train sur la voie de programmation.
   La détection de train par numéro
   En utilisant des détecteurs de présence de cantons, compatibles Railcom, on peut envoyer à la centrale (ou à l’ordinateur) non seulement une confirmation de présence d’un train anonyme, mais aussi le numéro de ce train, ou encore le sens dans lequel il roule.
Le Railcom, comme indiqué précédemment, n’est pas une norme NEM officielle. Il commence par contre à être adopté par beaucoup de constructeurs allemands, notamment: Lenz (le créateur),  ESU,  Uhlenbrock, Tams Elektronik, etc…
Depuis 2 ans environs, il existe encore une autre couche supplémentaire: le Railcom Plus. Le Railcom Plus a été « développé par la firme ESU sur base du standard Railcom de Lenz, et est désormais développé en conjonctions par les deux firmes » (original en Allemand chez Lenz).
Le Railcom Plus est une amélioration supplémentaire du Railcom, il permet une chose qui existe déjà sur un format concurrent du DCC: le « MFX » de Märklin. Le RailcomPlus permet en effet, lorsque l’on pose une Locomotive sur le réseau, de la reconnaître immédiatement:
   La centrale compatible Railcom Plus affichera la Loco, son adresse, ses fonctions automatiquement
   Si par hasard l’adresse de la nouvelle Loco est déjà occupée, la centrale vous proposera automatiquement de changer l’adresse de la loco, pour vous permettre de « jouer » immédiatement, sans aucune autre configuration.
Schéma DCC / DCC + Railcom / DCC + RailcomPlus :




Une centrale Railcom ou Railcom Plus
La norme Railcom modifie légèrement le signal DCC: il reste compréhensible par les décodeurs non Railcom, mais rajoute un « complément » électronique, qui laisse l’occasion aux décodeurs d’échanger avec la centrale de façon bi-directionnelle.
Il vous faudra donc une centrale compatible Railcom, ou Railcom Plus si vous le désirez.
Si par hasard vous utilisez des boosters sur votre réseau (si vous ne s’avez pas de quoi il s’agit, sautez ce paragraphe), il faudra qu’ils soient également compatibles Railcom. C’est à dire qu’ils puissent émettre le « cutout » (disjoncteur).
A noter que si seul la détection locale de train (renvoi le n° du train) qui vous intéresse, et pas la programmation sur la voie principale, il est théoriquement possible de brancher un booster Railcom sur une centrale non Railcom. Les cantons alimentés par ce booster seront compatible Railcom, et vos détecteurs Railcom locaux devraient fonctionner.Si vous voulez plus, il vous faudra un booster Railcom capable de parler à votre centrale.
A ma connaissance, seul l’ECOSboost d’ESU, en combinaison avec une centrale ECOS peut faire cela.
Des décodeurs Railcom ou Railcom Plus
Certains constructeurs permettent de mettre à jour vos décodeurs, vers des décodeurs Railcom. Certains décodeurs ESU Railcom, peuvent aussi être mis à jour vers Railcom Plus.
Conclusion
Le Railcom fait débat, et il continuera. Il ne fait pas partie des normes DCC; mais il ne faut pas oublier que les technologies concurrentes ne le sont pas non plus (par exemple le LISSY d’Uhlenbrock, ou les transpondeurs de Digitrax).
La détection des numéros des trains est en fait souvent inutile si vous utilisez un logiciel pour contrôler votre réseau : dites aux logiciels où sont vos locomotives, il les suivra intelligemment par la suite.
La vidéo ci-dessous montre la dépose d’une nouvelle locomotive sur la voie:



Ce dit Lenz https://www.lenz-elektronik.de/digitalplus-railcom.php

RailCom, la communication bidirectionnelle
Pendant 25 ans, la technologie numérique a été une voie à sens unique dans le monde des trains miniatures : un flux dense d’informations passe de la centrale aux décodeurs, et est revenu - rien.

Ce n’est qu’avec le développement de RailCom par Lenz Elektronik que cela a changé.

Des fabricants renommés de la scène DCC se sont ensuite unis pour que le modélisateur ne soit plus privé des possibilités offertes par les technologies de l’information les plus modernes. La coordination a permis d’éviter les doubles emplois et les incompatibilités.

Le transfert d’informations efficace des décodeurs vers le siège central par RailCom (également connu sous le nom de « bi-directional communication ») est la complétion adéquate de la norme DCC, le premier protocole de données pour le train miniature au monde.

Tous les nouveaux Digital plus Lokdecoder sont capables de RailCom et sont déjà réglés en usine pour l’exploitation de RailCom.

RailCom & Digital plus
Digital plus offre les meilleures conditions pour reconnaître et envoyer immédiatement ces informations aux périphériques d’entrée connectés via le XpressNet via le modèle. Ces messages d’état sont particulièrement bénéfiques pour le contrôle du train miniature par ordinateur via interface. Le programme informatique ne doit pas consulter lui-même les différents états, mais les reçoit automatiquement. Cela permet de gagner du temps et d’augmenter la vitesse de réaction du programme.

Si des cas sont signalés, on ne sait pas encore qui a déclenché cette situation. Par exemple, dans les gares de l’ombre, il est intéressant non seulement de savoir quelles voies sont occupées, mais aussi quel train se trouve sur ces voies. Pour ce faire, digital plus le système de notification RailCom a été développé: à n’importe quel endroit de votre installation, la locomotive, qu’elle soit debout ou roulante, transmet son adresse et d’autres données.

Le système RailCom se compose d’un module d’émission installé dans la locomotive et d’un affichage d’adresse. Cet indicateur alimente en même temps le tronçon de voie à surveiller. Le module d’émission RailCom est déjà intégré dans les nouveaux décodeurs numériques plus, les locomotives avec des décodeurs déjà installés peuvent être complétées par le module d’émission LRC100

L’avantage particulier de la technique RailCom :
pas de composants à l’extérieur de la locomotive
Aucune influence sur la transmission des données, quel que soit l’endroit où le décodeur railcom est monté dans la locomotive
faible encombrement, car les composants sont intégrés dans les décodeurs compatibles RailCom
Pas de câblage supplémentaire
pas de programmation séparée d’un élément de la chaîne
également adapté pour une utilisation dans de petites voies
Transmission de l’information indépendamment de l’emplacement et de l’état de conduite de la locomotive
pas de composants de récepteurs perturbateurs dans la voie ferrée
Indicateur d’adresse RailCom LRC120
Cette annonce à 4 chiffres permet d’afficher l’adresse de la locomotive dans la section de la voie surveillée. L’installation est possible à n’importe quel endroit du chemin de fer miniature, par exemple dans un pupitre d’image de voie.


Ce que dit ESU : http://www.esu.eu/en/support/white-papers/railcomplusr/

RailComPlus
C’est quelque chose que le modèliste a toujours attendu: mettre une loco sur les voies et le décodeur sera immédiatement reconnu par le poste de commandement. Peu importe s’il s’agit d’une nouvelle locomotive avec un décodeur inutilisé ou d’une locomotive avec des valeurs reprogrammées.

Et c’est possible : RailComPlus
Voici la solution : RailComPlus est un développement logique de DCC et railcom. Il complète la technologie de base de DCC et RailCom par toute une gamme de nouvelles fonctions, ce qui rend le fonctionnement des locos, les participations et les signaux beaucoup plus facile.
La reconnaissance railcomplus automatique a été développée par ESU sur la base de RailCom inventé par Lenz et constitue une autre étape importante dans le domaine de la communication bidirectionnelle.
RailComPlus - off we go:
En mode DCC RailComPlus n’est pas un « tigre de papier », mais un concept commercialisable concret : les deux sociétés ayant coopéré sortiront déjà leurs premiers produits en 2011.
Lenz Elektronik intégrera RailComPlus dans tous les Digital plus Decoder à l’avenir. Pour les décodeurs mis à niveau (à partir de la version 7.x), une mise à jour logicielle gratuite sera disponible.ESU équipera la station de commandement ECoS ESU ainsi que les nouveaux décodeurs LokPilot V4.0 et LokSound V4.0 avec RailComPlus. Tous les modèles H0 loco de l’ESU Engineering Edition seront équipés de RailComPlus soit ex fonctionne ou peut être mis à jour avec une mise à jour gratuite du firmware disponible.
Le système à l’épreuve du futur
Le système breveté RailComPlus a été développé par ESU electronic solutions ulm, une entreprise de longue tradition dans la conception de systèmes numériques. En raison de ses fonctions importantes et de sa manipulation simple, il garantit la continuité de DCC comme norme mondiale pour les unités de contrôle numérique. La responsabilité de DCC auprès de RailComPlus est partagée et autorisée entre Lenz Elektronik et les solutions électroniques ESU ulm. Ainsi, les cheminots modèles utilisant DCC seront sur le côté sûr - aussi à l’avenir!
Lenz et ESU sont convaincus que le DCC, RailCom et RailComPlus apporteront aux modèlistes les avantages qu’ils attendent à juste titre d’une unité de contrôle numérique DCC de nos jours et à l’avenir. Attendez-vous à l’avenir avec RailComPlus - il ne fait que commencer!
Ce que RailComPlus peut faire
Registre Une locomotive équipée d’un décodeur railcomplus sera automatiquement enregistrée par la station de commandement et donnera à la station de commandement son nom et son adresse. Cela fonctionnera encore même s’il y a plusieurs locomotives sur la piste. Il est également possible de renommer chaque loco individuellement: Par exemple, vous avez deux locomotives à la fois nommées « Class64 », il suffit de changer le nom en »Bubikopf 1 » et »Bubikopf 2 »
Déplacer Si vous souhaitez faire fonctionner votre locomotive sur la disposition de votre ami, elle sera également enregistrée automatiquement. Vous pouvez également utiliser l’adresse de la loco.
Des énigmes de fonction ? Via RailComPlus le décodeur informe la loco de l’éventail des fonctions. Ils reconnaîtront le type de fonction et s’il s’agit d’une fonction momentanée (p. ex. pour un sifflet) ou d’une fonction permanente (p. ex. son moteur).
Plus mince et plus rapide Les nouveaux forfaits RailComPlus permettent un transfert plus rapide des commandes vers les décodeurs. Ainsi, la bande passante de DCC sera améliorée.

Personnement je n'utilise pas cette fonction (peut-être à tort ?) que j'ai même décochée des options de ma centrale à cause des adresses arbitraires que celle-ci attribuait !!!!

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